Dossier d’œuvre architecture IA22133080 | Réalisé par
Billardey Maxime (Contributeur)
Billardey Maxime

Maxime Billardey a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Camlez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 patrimoines, musées et multimédia à l'Université de Poitiers en 2016 (18 avril - 30 septembre).

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  • inventaire topographique, Communauté de communes du Haut Trégor
Chapelle Saint-Nicolas, Saint-Nicolas (Camlez)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Tréguier
  • Commune Camlez
  • Dénominations
    chapelle
  • Parties constituantes non étudiées
    croix monumentale

Cette chapelle de fondation seigneuriale et sa belle croix monumentale sont liées à l'ancien manoir de Kerguénan, aujourd'hui disparu. La présence d'un menhir dans l'enclos de la chapelle indique que cet édifice religieux a été construit sur un ancien lieu de culte païen. A partir du 19e siècle, la chapelle Saint-Nicolas devient le lieu de culte secondaire de Camlez pour les paroissiens trop éloignés du bourg. Un pardon dédié à Saint-Nicolas se déroule encore chaque année au mois de septembre.

Chapelle seigneuriale Saint-Nicolas édifiée au 15e siècle, à proximité de l'ancien manoir de Kerguénan situé autrefois au hameau du Launay. Un acte de 1471 mentionne l'existence d'une chapelle Notre-Dame de Kerguénan à cet emplacement. Celle-ci est reconstruite une première fois en 1824 aux frais des habitants, pour une somme de 2100 francs. La reconstruction remploie les fenêtres anciennes de l'ancien édifice. Une sacristie est construite après 1834 (ne figure pas sur le cadastre ancien) par Yves Guillou, maître maçon. Un petit retable en bois d'un style baroque rustique, caractéristique du règne de Louis XIV, occupe le chevet. Le tableau central représente l'Assomption de la Vierge.

En 1922, la chapelle est reconstruite une seconde fois en remployant les pierres de l'ancien édifice, sous l'impulsion de M. Gonidec, recteur de la paroisse, et de Francis Briand, maire de Camlez. Le nouveau sanctuaire est béni le 26 mars 1922. La croix située à l'est de la chapelle actuelle, dans l'enclos du placître, date de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , (détruit)
    • Secondaire : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1824, daté par source
    • 1922, daté par source

Chapelle en moellon de granite, de plan allongé, à nef unique et chevet à pans coupés. La sacristie se trouve au nord de ce chevet. Un clocheton surmonte le pignon ouest. A l'intérieur de l'édifice, la charpente est en bois.

Dans l'enclos de la chapelle, la croix monumentale en granite possède un haut fût circulaire monolithe sur socle carré et soubassement à trois marches. Le croisillon présente deux faces sculptées, l'une avec un Christ en croix, l'autre avec une Vierge à l'Enfant.

Un menhir d'environ 1,50 mètres de haut se situe également dans l'enclos. Une tradition païenne raconte qu'après s'être frotté à lui, les femmes retrouvent la fécondité.

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Couvertures

Bibliographie

  • Cabel Michel. Camlez des origines à nos jours. Edition Anagrammes, collection Recherches et documents, 2005.

Documents figurés

  • Fonds du cadastre ancien. Tableau d'assemblage et plans parcellaires de la commune de Camlez, 1834. Série 3P33/1

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3P33/1
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Région Bretagne
Billardey Maxime
Billardey Maxime

Maxime Billardey a réalisé le recensement du bâti et l'étude du patrimoine de la commune de Camlez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 patrimoines, musées et multimédia à l'Université de Poitiers en 2016 (18 avril - 30 septembre).

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