L'implantation de croix monumentales sur la commune est un phénomène ancien remontant au Haut moyen-âge (croix de la fontaine Saint-Uriac), la Révolution entraine la disparition de nombreuses croix à Corseul. Lors de l'inventaire topographique de la commune 29 croix ont été recensées, cependant le cadastre ancien en mentionne davantage qui ont été remplacées, déplacées ou détruites. Les croix du 19e et 20e siècles sont bien conservées mais celles des époques antérieures sont très souvent réparées au fût.
Le remploi d'éléments gallo-romain :
Trois des 29 croix recensées remploient des éléments de colonnes gallo-romaines comme socle (croix de La ville es fou, croix du carrefour de Halouze, et la croix de la Ville es moines). Il est aussi envisageable que plusieurs autres croix soient des remplois de colonnes antiques.
Les croix antérieures au 19e siècle :
Croix monumentale de Montafilan datée du Haut Moyen Age présente un Christ en croix.
Croix monumentale La ville es moines, Moyen Age, remploie un élément de colonne comme socle.
Les deux croix monumentales de Saint-Uriac : Haut Moyen Age, elles sont associées à la source du même nom. La légende raconte que saint Uriac y a renversé une stèle que les peuples païens allaient adorer.
Croix monumentale de Nisnizan : Haut Moyen Age
Croix de l’Hôtellerie : Moyen Age
Croix monumentale de Bertache : Moyen Age / Haut Moyen Age
Croix monumentale de Tréguihé édifiée au Moyen Age ou Haut Moyen Age.
Croix monumentale de l'Abbaye édifiée au 15e siècle elle présente un long fût brisé en son centre.
Croix monumentale de la Giendrotais, présente neuf cupules, elle est construite au Moyen Age.
Croix monumentale à double traverse de La giendrotais datée du 16e siècle, il en existe plusieurs de ce type sur le territoire de Dinan (la croix dite des Défats à Guenroc, double croix à double traverse de la Noë à Calorguen, la croix du placître de Plouër-sur-Rance, croix Les mares à Saint-André-des-Eaux (brisé, 17e siècle), croix dite Le chauchis à Plouasne, ...)
Croix monumentale de La Ruelle, réalisée entre le 15e et 16e siècle, elle est enchâssée dans un socle avec bénitier (traces d'altération du granite). Le Christ de facture artisanale arbore un périzonium étroit (étoffe cachant la nudité).
Croix monumentale Les hautes fosses, datée du 17e siècle d'après inscription relevée d’un inventaire précédent. Elle est lors du travail de recensement recouverte par la végétation.
Croix monumentale de La ville es fou, édifiée au 17e siècle elle a pour socle d'un fragment de colonne antique.
Croix monumentale de Tréfort, datée du 17e siècle, cet édicule présente la particularité de ne pas être enchâssée dans un socle mais à l'arrière de ce qui pourrait être un bénitier ou le support d'une croix plus importante.
Croix monumentale du Vau Boulard : 18e siècle
Croix monumentale du château d'eau : 18e siècle
Croix monumentale de Perro : 18e siècle
Croix monumentale de Vildé Bouëtard : 18e siècle
Croix monumentale du carrefour de Halouze réalisée au 18e siècle, elle remploie un élément de colonne antique pour socle.
Croix monumentale de La ville au comte, du 18e siècle est érigée sur un fragment de colonne.
Les croix du 19e et 20e siècle :
Au 19e siècle la population continue d'ériger des croix en faisant appel à l'atelier Hernot pour la croix de l'église paroissiale Saint-Pierre et de la chapelle Sainte-Eugénie
Croix monumentale de Sainte Eugénie : 19e siècle
Croix monumentale de l'église Saint-Pierre : 19e siècle
Croix monumentale de la rue du temple de mars, datée du 19e siècle est placée sur un socle plus ancien.
Croix monumentale de le Chirois, le socle du 18e siècle supporte une croix du 19e siècle.
Croix monumentale de la Brousse, : 19e-20e siècle avec inscriptions illisibles.
Au 20e siècle le cimetière est doté d'une grande croix de granite. Au lieu-dit de La bertranmatz une croix est installée au carrefour. En hommage à Joseph Lelandais décédé en août 1944 une croix de Nazareth est érigée sur un coteau de la route D794.