Dossier d’œuvre architecture IA22133158 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de Communes de Plancoët-Plélan
Manoir de l'Abbaye de Trégouët (Corseul)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude - Plancoët
  • Commune Corseul
  • Lieu-dit L' Abbaye de Trégouët
  • Dénominations
    manoir

L'existence d'un manoir est mentionnée dès le 13e siècle. Appartenant à la famille Labbé, il était peut-être implanté au lieu-dit La motte. A cet endroit une ferme avec des éléments du 17e siècle est encore en place. Au même siècle la famille de Trégouët remanie l'actuel manoir.

Lors de l'étude d'inventaire, il n'a pas été trouvé de documents d'archives mentionnant la présence d'une abbaye ou d'un prieuré sur le site. Il est davantage envisageable que ce toponyme dérive du patronyme des premiers détenteurs du fief

Le premier manoir date du 15e siècle, au 17e siècle il est agrandi et les encadrements de baies sont changés. Les tourelles de la façade ouest sont ajoutées après le premier quart du 19e siècle.

Les communs d'apparence 19e siècle semblent de construction plus ancienne par la présence d'un chainage d'angle irrégulier.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 19e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale

Le logis seigneurial :

Construit en moellons de granite et de schiste, présente partiellement au sud un appareillage en pierre de taille. Cette façade à quatre grandes travées, en présente une cinquième avec deux baies de taille réduite, dont celle du premier étage est datée du 15e siècle, époque d'érection du premier manoir sur le site. Les oculus désormais aveugles avaient pour vocation d'éclairer l'escalier primitif.

La façade nord, révèle davantage les trois grandes époques de remaniement du logis seigneurial. La première antérieure au 17e siècle, la seconde du 17e siècle, et la dernière du 19e lorsque les latrines et garde-robes sont détruites par la famille Le Saige de Landécot de la Villébrune, qui fera construire les tourelles et percer des baies sur les façades est et ouest.

Les communs :

Composés de deux bâtiments, ils sont liés par un tombereau architecturé surmonté d'une toiture en pavillon. Cet élément permettait aux charrettes de circuler et s'arrêter en dessous afin d'y charger ou décharger des matériaux.

Les communs sont construits en moellons de schiste et de granite, le bâtiment présente des remplois de moellons réguliers en granite datables de l'antiquité. Les encadrements de baies en brique, ont été recouverts partiellement de ciment datent du 19e siècle, cependant le chainage d'angle irrégulier indique une construction antérieure à ce siècle. Les lucarnes à meneaux en tuffeau de la façade nord, ajoutées au 19e siècle, ne permettent pas d'évoquer par leur orientation une fonction d'aération des combles mais elles auraient davantage une fonction décorative, élançant ainsi la façade.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • granite moellon
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
Articulation des dossiers