"Le chanoine Le Diouron avait précisé lors du congrès du Bleun Brug à Douarnenez en 1929 sa « conception de la future église bretonne : temples rationnels très bas, à une nef. Les collatéraux seront réduits aux proportions de simples promenoirs ». C’est ce que le clergé appréciait dans les églises de James Bouillé. « l’impression est saisissante. L’emploi du ciment a permis à l’architecte de supprimer les rangées de colonnes qui, souvent dans nos églises, empêchent les fidèles de suivre le prêtre à l’autel. » Pour les grands arcs-doubleaux de béton scandant ses vaisseaux, Bouillé utilisa également l’arc brisé, à la fois référence au passé gothique et image des mains se joignant pour la prière. Mais disciple se dom Paul BELLOT (1876-1944), avec lequel il cosigna la chapelle des salésiens de Coat-an-Doc’h à Lanrodec en 1939, il ne manqua pas d’intégrer à son répertoire quelques leitmotiv du « moine bâtisseur » comme l’arc en mitre ou polygonal"