La ferme est composée de deux logis d’époques différentes, figurés sur le cadastre de 1828 (section A3, parcelles 1079, 1080 et 1802). Le plus ancien est construit vers le milieu du 17e siècle, partiellement transformé au début du 20e siècle par la reprise, en brique rouge, de plusieurs baies. Le second logis est édifié en 1706, date gravée sur le linteau de la porte, perpendiculairement au logis du 17e siècle. Il communiquait avec une dépendance en alignement, grâce à des portes aménagées dans le mur de refend, bouchées dès le début du 19e siècle pour la transformer en remise. Un troisième logis construit en 1707, figuré sur le cadastre ancien à l'est (parcelle 1078), est détruit en 1969, remplacé par une habitation moderne.
D'après les états de section de 1829, cet ensemble appartient à Pierre Marie Denmat, résidant à Trévé, marchand de toiles selon son acte de mariage (27 mars 1824 à Gausson). Par ailleurs, le compte des balles de toiles tenu par Pierre-Anne Moizan de la Ville-au-Veneur, marchand de toiles de Trévé, montre que des blanchisseurs travaillent à Guerbourbon entre 1772 et 1793.
Chargée d'études Inventaire