La ferme-blanchisserie des Tupuces est à ranger dans la catégorie des "borderies-blanchisseries", si nombreuses au Quillio au 18e siècle. Cette petite fermes de moins de trois hectares dispose d'un grand lavoir dit "doué", figuré sur le plan cadastral de 1828 (section C1, parcelle 222). Devant la maison, une parcelle de près d'un hectare, "l'étendoir", était destinée au blanchiment par photosynthèse et au séchage des toiles (section C1, parcelle 217). Dans les états de section de 1829, les parcelles situées autour portent toutes des noms en lien avec le doué et l'étendoir : "Clos de l'étendoir", "Courtil de l'étendoir", "Pré du doué", "Lande du doué". La maison date du 18e siècle, prolongée au sud par une dépendance construite après 1828. La soue à cochons est également postérieure à 1828, elle ne figure pas sur le cadastre ancien.