Les blanchisseurs de Kergouhan se servaient du lavoir pour laver les toiles de lin confiées par les marchands. Ce lavoir n'est pas figuré sur le cadastre ancien de 1828, probablement parce qu'il est établi sur un commun, en contrebas du chemin qui dessert l'écart. Il fait sens quand il est relié aux petites fermes-blanchisseries environnantes dont l'une, bien que remaniée, est encore lisible.
Dossier d’œuvre architecture IA22133689
| Réalisé par
Gibault Héloïse
(Contributeur)
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Gibault Héloïse
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Tanguy-Schroër Judith
(Contributeur)
Tanguy-Schroër Judith
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- enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine lié à l’histoire toilière du Quillio
Ferme-blanchisserie, Kergouhan (Le Quillio)
Œuvre étudiée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Bretagne
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Commune
Le Quillio
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Lieu-dit
Kergouhan
-
Dénominationslavoir, ferme
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Comme beaucoup de lieux-dits du Quillio, l'activité de Kergouhan est tournée vers le blanchiment des toiles de lin. En témoignent le lavoir et la fontaine établis aux 17e ou 18e siècle, à une cinquantaine de mètres à l'ouest de l'Oust, en contrebas des fermes-blanchisseries qui composent l'écart. L'une d'elle date du 17e siècle, figurée sur le cadastre ancien de 1828 (section C1, parcelles 124, 125). Vers le milieu du 19e siècle, elle est agrandie par la construction d'une remise, à l'ouest. Malgré de nombreux remaniements au 20e siècle (élargissement des baies, création de lucarnes...), elle reste lisible dans son ensemble.
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Secondaire : milieu 19e siècle
- Secondaire : 20e siècle
Le bassin du lavoir est rectangulaire, construit avec des dalles de schiste posées sur chant, d'autres posées à plat pour en recouvrir le fond. La fontaine associée au lavoir consiste entre une simple ouverture maçonnée recouverte d'une dalle de schiste. Une ferme de blanchisseurs située à une cinquantaine de mètres au nord comprend un logis à deux pièces au sol et comble à surcroît, prolongé à l'est par une dépendance. Sur l'angle sud-est de cette dépendance, le pan coupé en partie basse protégeait le mur des roues de charrettes. L'ensemble est construit en moellon de schiste avec des encadrements de baies en granite et des linteaux en bois. Un puits est adossé contre la façade du logis. La remise édifiée à l'ouest possède une grande porte charretière dont le linteau est soutenu par un poteau en bois.
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Murs
- schiste moellon sans chaîne en pierre de taille
- schiste pierre de taille
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Toitsardoise
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété privée
propriété publique, Le lavoir est sur le domaine public.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
Date(s) d'enquête :
2023;
Date(s) de rédaction :
2024
Tanguy-Schroër Judith
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