Photographe à l'Inventaire
Dossier d’œuvre architecture IA22133715
| Réalisé par
Gibault Héloïse
(Contributeur)
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Gibault Héloïse
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Tanguy-Schröer Judith
(Contributeur)
Tanguy-Schröer Judith
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- enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine lié à l’histoire toilière du Quillio
Maison de marchand de toiles n°1, Lohan (Le Quillio)
Œuvre étudiée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Uzel - Uzel
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Commune
Bretagne
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Lieu-dit
Lohan
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Précisions
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Dénominationsmaison
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Genrede négociant
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Parties constituantes non étudiéesremise, cour
Cette maison est édifiée par les Guillo, sieurs de Lohan - dits Guillo-Lohan -, une des familles les plus anciennes du Quillio. Les différentes périodes de construction traduisent l'enrichissement de cette famille de marchands de toile au cours du 18e siècle. L'implantation de la maison, entre cour et jardin, est empruntée à celle des hôtels particuliers, de même sa distribution intérieure, avec un couloir au nord qui permet aux domestiques de desservir salle à manger et salon sans avoir à les traverser. L'enduit sur la façade est également peu courant sur les maisons de notables de la région, à cette époque. Un réseau de chemins relie Lohan à de nombreuses fermes-blanchisseries qui travaillent pour les Guillo et utilisent le lavoir de Lohan.
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Lohan relève, à titre congéable, de la châtellenie de Corlay. Les Guillo rendent ainsi aveu aux Rohan-Guémené pour le convenant qu'ils y possèdent. La famille aurait habité Lohan dès le 16e siècle mais le premier aveu conservé ne date que de 1612. Les Guillo font suivre leur nom du titre de sieur de Lohan à partir de 1736, comme l'attestent les délibérations du général de paroisse dans lequel ils sont représentés de 1703 à 1777. La maison actuelle comprend trois périodes de construction. Un premier logis est édifié en 1713, date portée sur le linteau d'une fenêtre de l'étage, par Jacques Guillo-Lohan et Jeanne Le Tinnier sa femme, comme indiqué sur le linteau d'une seconde fenêtre. Leur mariage est célébré en 1698. Ce logis initial à deux travées est agrandi à l'est en 1758, date portée sur la façade, par Jacques Guillo-Lohan, deuxième du nom, marchand de toile, et Catherine-Marie Bannier sa femme. Leur mariage est célébré en 1751. Après 1828, une aile supplémentaire est construite à l'ouest, en retour d'équerre du logis. Les dépendances décrites dans un procès-verbal de 1809, également figurées sur le cadastre ancien de 1828 (section B2, parcelles 861, 865) ont disparu, il s'agit de : la "pilerie" située à l'ouest de la cour, la grande écurie à l'est, le poulailler et le portail au sud, la "grande galerie" sur l'aire à battre.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle, 3e quart 18e siècle
- Secondaire : 2e quart 19e siècle
- Principale
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Dates
- 1713, porte la date
- 1758, porte la date
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Auteur(s)
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Personnalité :
Guillo-Lohan Jacquescommanditaire signature, attribution par sourceGuillo-Lohan JacquesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Jacques Guillo-Lohan, marchand de toiles, marié à Jeanne Le Tinnier en 1698, à Saint-Caradec. Mort en 1755 au Quillio
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Personnalité :
Guillo-Lohan Jacquescommanditaire attribution par sourceGuillo-Lohan JacquesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Jacques Guillo-Lohan, marchand de toiles, né en 1714, fils de Jacques Guillo-Lohan et de Jeanne Le Tinnier. Marié à Catherine Marie Bannier en 1751
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Personnalité :
La maison principale est édifiée en moellon de schiste, recouvert d'un enduit imitant la fausse pierre de taille autour des fenêtres. Elle présente une élévation ordonnancée à six travées, dix fenêtres et deux portes, soit une longueur totale de 23, 60 mètres. L'accent est mis sur la corniche moulurée en granite et la porte d'entrée principale, encadrée de pilastres et surmontée d'un fronton triangulaire. Le rez-de-chaussée abrite d'ouest en est : la cuisine, l'entrée d'origine avec un escalier tournant à retours, la salle à manger, l'entrée principale et le salon. Longeant le mur nord, un couloir de distribution réservé aux domestiques permet de desservir la salle à manger et le salon, sans avoir à les traverser. L'appentis nord, à usage de cellier, est accessible depuis le vestibule d'entrée, sous l'escalier, et depuis le palier de l'étage. Cinq chambres occupent l'étage dont trois sont desservies par un couloir qui longe le mur nord. Une aile est construite en retour d'équerre à l'ouest pour abriter des appartements supplémentaires. Un puits est adossé à la façade, à gauche de l'entrée.
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Murs
- schiste moellon enduit d'imitation
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 Q 2/100
série 1 Q 2/100. Vente de biens nationaux. Rohan-Guémené
Bibliographie
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Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
MARTIN, Jean. Toiles de Bretagne, La manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac, 1670-1830. Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 1998.
Date(s) d'enquête :
2023;
Date(s) de rédaction :
2024
Tanguy-Schröer Judith
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Tanguy-Schröer Judith
Chargée d'études Inventaire
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Contient
Fait partie de
Chargée d'études Inventaire