Dossier d’œuvre architecture IA29000441 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Tréméven
Église paroissiale Saint-Méen (Tréméven)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimperlé - Quimperlé
  • Commune Tréméven
  • Cadastre 1823 D2 450-451  ; 1995 AB 4
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    saint Méen
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, croix de cimetière, monument aux morts, monument

La paroisse a été constituée au début du 15e siècle. Le vocable s´expliquerait non pas en référence au monastère de Saint-Méen de Gaël (Ille-et-Vilaine), mais par une association du breton « treb » (village) et du nom d´un laïque, Mewen. Nef, chevet, bas-côtés, tourelle d´escalier et flèche datent du début du 16e siècle. L´édifice à été agrandi entre 1665 et 1719, avec remploi d´éléments plus anciens. Le massif occidental date de 1665, à l´exception de la flèche, remployée. Le porche sud date de 1669, les chapelles qui l´encadrent sont soit contemporaines, soit partiellement refaites au 18e siècle, notamment la chapelle des fonts baptismaux. La sacristie porte la date de 1719. Le petit édifice figurant sur le cadastre de 1823 au nord ouest du cimetière pourrait correspondre à un ossuaire disparu. La croix de cimetière date du 19e siècle. Le monument funéraire à la mémoire de Aristide Fesneau, propriétaire de La Garenne (même commune), chef d´escadron de gendarmerie sous le premier Empire, a été érigé à sa mort en 1858. Le monument aux morts, mis en place en 1920, est l'oeuvre du sculpteur et marbrier Jean Joncourt, de Quimperlé ; la partie inférieure a été refaite après 1945. Le cimetière a été agrandi vers le nord.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 16e siècle
    • Principale : 2e moitié 17e siècle
    • Secondaire : 1er quart 18e siècle
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1665, porte la date, daté par source
    • 1669, daté par source
    • 1719, daté par source
    • 1858, daté par source
    • 1920, daté par source
  • Auteur(s)

Gros-oeuvre en moellon de granite, à l'exception de la tour ouest et de la flèche, en pierre de taille. Donnant accès au clocher, la tourelle d'escalier est couverte d'un dôme circulaire. Nef aveugle à six travées flanquée de bas-côtés ouvrant au sud, sur la sacristie, une ancienne chapelle seigneuriale (?), le porche et la chapelle des fonts baptismaux. La partie sculptée du monument aux morts est en kersantite.

  • Murs
    • granite
    • kersantite
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • dôme circulaire
    • noue
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
  • Typologies
    eglise à pignons multiples ; clocher cornouaillais ; transept non saillant
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • fleur de lys
    • croix de guerre
    • couronne de laurier
    • armoiries
  • Précision représentations

    Le réseau de la baie axiale du choeur est en forme de fleur de lys. Blason fruste ou martelé sur le fronton de la porte ouest. Une croix de guerre et une couronne de laurier figurent sur le monument au morts.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1939/11/13
  • Référence MH

Le cimetière communal entoure encore, ce qui est rare, cet édifice qui est, pour l´essentiel, le fruit de deux campagnes de construction, le début du 16e et la deuxième moitié du 17e siècle. Le principe "grandir et conserver", si caractéristique des chantiers de l´époque, se vérifie surtout sur l´élévation ouest : le massif monumental de la tour, couronnée d´un garde-corps à balustres (1665), porte l´ancien clocher de type cornouaillais dont les proportions paraissent bien modestes par rapport à son nouveau support. Cette superposition de parties architecturales issues d´époques différentes, récurrente dans cette période, manifeste l´attachement au clocher, élément identitaire puissant. L´église de Tréméven est la seule église du canton à ne pas avoir été rebâtie au 19e siècle.

Documents d'archives

  • A.D. Finistère (3 P 354). Cadastre de 1823, section D 2. Echelle 1/2 500.

  • A. E. Quimper, 2 Z 329 (Fonds Peyron).

Bibliographie

  • COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 438
  • TANGUY, Bernard. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Douarnenez : Ar-Men ; Le Chasse-Marée, 1990, p. 227.

  • Le Patrimoine des Communes, le Finistère (Collection Le Patrimoine des Communes de France). Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998, t. I.

    p. 1363-1364
  • Quimperlé et son canton. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Région Bretagne. Collection Images du Patrimoine, n° 217, Rennes, éditions Apogée, 2002.

    p. 83-85

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2003
Articulation des dossiers