La paroisse a été constituée au début du 15e siècle. Le vocable s´expliquerait non pas en référence au monastère de Saint-Méen de Gaël (Ille-et-Vilaine), mais par une association du breton « treb » (village) et du nom d´un laïque, Mewen. Nef, chevet, bas-côtés, tourelle d´escalier et flèche datent du début du 16e siècle. L´édifice à été agrandi entre 1665 et 1719, avec remploi d´éléments plus anciens. Le massif occidental date de 1665, à l´exception de la flèche, remployée. Le porche sud date de 1669, les chapelles qui l´encadrent sont soit contemporaines, soit partiellement refaites au 18e siècle, notamment la chapelle des fonts baptismaux. La sacristie porte la date de 1719. Le petit édifice figurant sur le cadastre de 1823 au nord ouest du cimetière pourrait correspondre à un ossuaire disparu. La croix de cimetière date du 19e siècle. Le monument funéraire à la mémoire de Aristide Fesneau, propriétaire de La Garenne (même commune), chef d´escadron de gendarmerie sous le premier Empire, a été érigé à sa mort en 1858. Le monument aux morts, mis en place en 1920, est l'oeuvre du sculpteur et marbrier Jean Joncourt, de Quimperlé ; la partie inférieure a été refaite après 1945. Le cimetière a été agrandi vers le nord.
- inventaire topographique, Tréméven
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Quimperlé - Quimperlé
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Commune
Tréméven
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Cadastre
1823
D2
450-451
;
1995
AB
4
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Dénominationséglise paroissiale
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Vocablessaint Méen
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Parties constituantes non étudiéescimetière, croix de cimetière, monument aux morts, monument
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Période(s)
- Principale : 1er quart 16e siècle
- Principale : 2e moitié 17e siècle
- Secondaire : 1er quart 18e siècle
- Secondaire : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1665, porte la date, daté par source
- 1669, daté par source
- 1719, daté par source
- 1858, daté par source
- 1920, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : sculpteur attribution par source
Gros-oeuvre en moellon de granite, à l'exception de la tour ouest et de la flèche, en pierre de taille. Donnant accès au clocher, la tourelle d'escalier est couverte d'un dôme circulaire. Nef aveugle à six travées flanquée de bas-côtés ouvrant au sud, sur la sacristie, une ancienne chapelle seigneuriale (?), le porche et la chapelle des fonts baptismaux. La partie sculptée du monument aux morts est en kersantite.
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Murs
- granite
- kersantite
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan allongé
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Couvrements
- lambris de couvrement
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Couvertures
- flèche en maçonnerie
- toit à longs pans
- dôme circulaire
- noue
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
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Typologieseglise à pignons multiples ; clocher cornouaillais ; transept non saillant
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- fleur de lys
- croix de guerre
- couronne de laurier
- armoiries
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Précision représentations
Le réseau de la baie axiale du choeur est en forme de fleur de lys. Blason fruste ou martelé sur le fronton de la porte ouest. Une croix de guerre et une couronne de laurier figurent sur le monument au morts.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1939/11/13
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Référence MH
Le cimetière communal entoure encore, ce qui est rare, cet édifice qui est, pour l´essentiel, le fruit de deux campagnes de construction, le début du 16e et la deuxième moitié du 17e siècle. Le principe "grandir et conserver", si caractéristique des chantiers de l´époque, se vérifie surtout sur l´élévation ouest : le massif monumental de la tour, couronnée d´un garde-corps à balustres (1665), porte l´ancien clocher de type cornouaillais dont les proportions paraissent bien modestes par rapport à son nouveau support. Cette superposition de parties architecturales issues d´époques différentes, récurrente dans cette période, manifeste l´attachement au clocher, élément identitaire puissant. L´église de Tréméven est la seule église du canton à ne pas avoir été rebâtie au 19e siècle.
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
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Documents d'archives
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A.D. Finistère (3 P 354). Cadastre de 1823, section D 2. Echelle 1/2 500.
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A. E. Quimper, 2 Z 329 (Fonds Peyron).
Bibliographie
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COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
p. 438 -
TANGUY, Bernard. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Douarnenez : Ar-Men ; Le Chasse-Marée, 1990, p. 227.
-
Le Patrimoine des Communes, le Finistère (Collection Le Patrimoine des Communes de France). Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998, t. I.
p. 1363-1364 -
Quimperlé et son canton. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Région Bretagne. Collection Images du Patrimoine, n° 217, Rennes, éditions Apogée, 2002.
p. 83-85
dessinateur