Dossier d’œuvre architecture IA29002217 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Le Faou
Calvaire, Rumengol (Le Faou)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Faou (Le)
  • Commune Le Faou
  • Lieu-dit Rumengol
  • Cadastre 1995 C1 338
  • Précisions anciennement commune de Rumengol

Le calvaire s'élevait à l'origine dans l'ancien cimetière, devant le porche sud de l'église paroissiale Notre-Dame ; il a été déplacé en 1925. Il a été exécuté entre 1433 et 1457 pour Jean du Quélennec, vicomte du Faou, amiral de Bretagne, et Marie de Poulmic dont les armoiries, aujourd'hui illisibles, ont été identifiées. La polychromie ancienne a été rénovée en 1723 par Olivier Grall, peintre et doreur de Landerneau.

Le socle est couvert par un ancien cadran solaire. Face ouest : Vierge à l'Enfant surmontée d'un ange présentant une couronne. Face est : Christ en croix entouré de saint Jean et de la Vierge, les larrons de chaque côté.

  • Murs
    • granite
    • kersantite
    • pierre de taille
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • Crucifixion
    • Vierge
    • saint Jean
    • Vierge à l'Enfant
    • ange
    • couronne
    • armoiries
  • Précision représentations

    Orientation d'origine inversée. Blasons Le Faou-Quélennec et Poulmic (?), support : croisillon supérieur.

  • Mesures
    • h : 475
    • la : 120
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site inscrit, parc naturel régional
  • Protections
    classé MH, 1985/10/30
  • Référence MH

Site inscrit des Monts d'Arrée (Site pluricommunal) : arrêté du 10/01/1966. Ce calvaire présente des analogies avec celui de Plomodiern (canton de Châteaulin). Dans l'état actuel des recherches, il est un des plus anciens datés en Bretagne. Les statues en kersantite s'apparentent aux productions contemporaines issues des célèbres ateliers du Folgoët, autre haut-lieu de pèlerinage marial en basse Bretagne. On notera les silhouettes schématisées, la traverse supérieure moulurée et terminée par des fleurons, le dais très ouvragé et surtout un détail étonnant, l'auréole en forme de petites flammes qui entoure la tête de saint Jean. Site inscrit des Monts d'Arrée (Site pluricommunal) : arrêté du 10/01/1966. Cette oeuvre majeure de la sculpture médiévale en Bretagne était, comme beaucoup de croix et calvaires, entièrement polychrome ; en 1723 encore, la fabrique charge le peintre Olivier Grall, de Landerneau, de la repeindre.

Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 1997