Les vestiges de la motte féodale de Coscastel s'inscrivent dans le réseau d'un système défensif médiéval plus large dans lequel on peut intégrer l'ancienne enceinte carrée de Kernévez et l'enclos rectangulaire médiéval (avec trace de douve et de remparts), aujourd'hui arasé, à 400 mètres au nord du hameau du Vern. A partir des 15e et 16e siècles, trois lieux nobles sont connus par les archives. Attestés dès 1426, Quinimilin et Le Squiriou ont été déclassés en fermes puis ont disparu. Seul le système d'adduction d'eau du moulin dépendant de la seigneurie de Quinimilin est conservé. Ligolennec (ou Lergoet Ligolennec) a été reconstruit en 1834 sur le site d'un manoir existant au 16e siècle. Ce nombre peu élevé de manoirs, en dépit de la surface importante de la commune, s'explique, pour l'essentiel, par l'aridité du sol en flanc des monts d'Arrée et la présence de grands massifs forestiers (forêts domaniales de Lestrézec et de Saint-Ambroise), facteurs défavorables à l'implantation d'exploitations rurales seigneuriales. La prédominence des cisterciens, à partir du 12e siècle, dans toute la partie ouest de la commune a également été défavorable à la création de seigneuries dans ce secteur.