Le moulin de Lidien est établi en limite communale, à l'est de Berrien, sur une dérivation de la rivière du Squiriou. Le bâtiment porte la date de 1865, qui correspond à sa reconstruction à l'emplacement d'un moulin plus ancien. En effet, le cadastre napoléonien de 1836 figure déjà un moulin à cet endroit, des traces d'ouvertures anciennes sont également décelables dans les murs. A la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, le moulin est légèrement agrandi vers l'ouest. Lors de la réfection du toit et du pignon est en 1911, les murs sont surélévés, le toit à pignon couvert est remplacé par un toit à croupe sur le pignon est et la souche de cheminée est refaite. Le moulin de Lidien est le dernier à avoir fonctionné sur la commune, jusqu'en 1968, tenu par monsieur et madame Ropars. Quelques éléments du mécanisme ont été déplacés au moulin de Kerhouat. La ferme construite à proximité immédiate du moulin est partiellement ruinée ; elle figure sur le cadastre napoléonien de 1836 sans l'étable et le pressoir construits après cette date à l'ouest du moulin.
- inventaire topographique, Berrien
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Parc Naturel Régional d'Armorique - Huelgoat
-
Hydrographies
le Squiriou
-
Commune
Berrien
-
Lieu-dit
Moulin de Lidien
-
Cadastre
1836
D4
867
;
1986
D4
927
-
Dénominationsmoulin à farine
-
Parties constituantes non étudiéesbief de dérivation, four à pain
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1865, porte la date, daté par tradition orale
- 1911, porte la date
-
Auteur(s)
- Personnalité : propriétaire attribution par tradition orale
Le moulin est construit en moellon de granite enduit à pierre vue avec toit à pignon couvert et à croupe. Il fonctionnait avec une roue en bois à augets de quatre mètres de haut, aujourd'hui ruinée. Une vanne de décharge était installée juste devant la roue pour réguler le débit de l'eau. L'espace intérieur du bâtiment était divisé en deux parties à peu près égales par une cloison de planches : d'un côté se trouvait le logis du meunier ; de l'autre la meunerie proprement dite qui s'étend sur deux niveaux à l'extrémité est du bâtiment. Les trois meules sont placées sur un bâti de bois surélevé par rapport au sol de la pièce, l'accès se fait par un escalier droit en bois. Sous ce bâti prend place le système de transmission de la force motrice. L'espace sous charpente au-dessus des meules laisse place aux différentes manoeuvres dont celle du volant de levage des meules. La partie habitation comprend un logis de type élémentaire à deux fenêtres. On accède au comble par un escalier droit en bois construit autrefois au droit de la cloison en planches qui séparait la meunerie du logis.
-
Murs
- granite
- moellon
-
Toitsardoise
-
Étagescomble à surcroît
-
Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
- croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
-
Énergies
- énergie hydraulique
- roue hydraulique verticale
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Sites de protectionparc naturel régional
Malgré quelques remaniements, la disposition intérieure du moulin de Lidien est encore très lisible. Le mécanisme et les trois meules sont en place. Site des Monts d'Arrée (site pluricommunal). Site Inscrit : Arrêté du 10/01/1966.
- (c) Conseil général du Finistère
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Archives municipales de Berrien
- (c) Conseil général du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Conseil général du Finistère
Documents figurés
-
Archives départementales du Finistère, 3 P 10. Tableau d´assemblage et cadastre parcellaire de 1836. Mercier, préfet, Blanchard, maire, Taconnet, géomètre en chef, Petit aîné, Petit jeune, Touzé et Belléguic, géomètres.