Un calvaire et six croix localisés sur le territoire de Huelgoat ont fait l´objet de dossiers individuels. Ce nombre est en rapport avec la superficie réduite de la commune. Marquant souvent les anciennes voies de communication (Saint-Guinec, Coat Guinec, Croix Neuve, rue de Berrien) les croix de chemin sont largement majoritaires. L´implantation est particulièrement dense à l´intérieur ou proche du chef-lieu de commune. Le corpus n´est pas toujours aisé à dater en raison de remaniements ou d´absence de décors portés. Les datations extrêmes se situent entre le 15e siècle (Saint-Guinec) siècle et la fin du 19e siècle (calvaire de l´enclos de la chapelle Notre-Dame-des-Cieux, croix de cimetière (1867-1870). La croix du cimetière (vers 1870) et le calvaire de l´enclos de la chapelle Notre-Dame-des-Cieux (daté 1867) s´inscrivent dans une production sérielle réalisée par l´atelier du sculpteur Yan Larhantec établi à Landerneau. Parmi les matériaux mis en oeuvre, on observe une utilisation majoritaire du granite d´extraction locale. La kersantite est réservée aux parties sculptées des oeuvres tardives (calvaire de la chapelle notre-Dame-des-Cieux, croix de cimetière). Les oeuvres se départagent en trois types récurrents : les croix sans décor sculpté (4), les croix avec décor sculpté (2) et un calvaire à personnages. L´iconographie du Christ en croix a été observée dans trois cas dont une fois associée à la Vierge et à saint Jean (calvaire Notre-Dame-des-Cieux). Huelgoat conserve un corpus de croix monumentales modeste ou standardisé dont deux réalisation issues de l'atelier du sculpteur Yan Larhantec de Landerneau.