• inventaire topographique, Locmaria-Berrien
Bourg de Locmaria-Berrien (Locmaria-Berrien fusionnée en Poullaouen en 2019)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Huelgoat
  • Commune Poullaouen
  • Lieu-dit Locmaria-Berrien
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Locmaria-Berrien
  • Dénominations
    bourg
  • Parties constituantes non étudiées
    logis, puits, étable, écurie, fournil, fontaine

Ancienne trêve de Berrien, Locmaria-Berrien est élevée au rang de paroisse à la suite du Concordat, le 10 avril 1802. Attesté dès 1426, elle se situe sur le versant sud d'une colline, implantée à même la pente à quelques centaines de mètres à l'ouest de la confluence entre les rivière d'Argent et de l'Aulne. En 1835, le bourg - dont la structure n'a pas tellement évolué - s'organisait de manière lâche en plusieurs quartiers : l'église paroissiale (16e, 17e et 19e siècle) au sud-est avec deux ou trois fermes ; le presbytère au nord-est entouré de quelques maisons et fermes et un secteur au nord-ouest comptant une dizaine de fermes non concentrées. Si la période de construction et de reconstruction que connaît le territoire à partir de la seconde moitié du 19e siècle - et qui se poursuit fin 19e siècle avec l'arrivée du chemin de fer - n'a pas d'impact réel sur la structure du bourg, celui-ci s'étoffe progressivement et de nouvelles constructions viennent combler les vides tel que l'école communale par exemple. Deux ou trois logis du 17e ou du 18e siècle ont été conservés mais la majorité des édifices remonte à la seconde moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle. Deux fontaines sont présentes, une associée à un lavoir déjà en place en 1835, l'autre construite dans les années 1980 qui remploie les pierres de l'entrée de la galerie du canal de la mine (aqueduc souterrain amenant l'eau à la machine à colone d'eau de Juncker mise en place en 1831).

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1849, porte la date

Mise en oeuvre en moellon de granite et de schiste (couvert d'un enduit pour le logis 3), encadrements des baies et chaînages d'angle en pierre de taille de granite à l'exception d'un logis tardif qui emploie la brique. Parmi l'ensemble des éléments repérés, trois sont en rez-de-chaussée, cinq à comble à surcroît et neuf à étage. On compte au moins sept logis de type élémentaire (à une ou deux pièces) et huit de type ternaire (essentiellement à trois través).

  • Murs
    • granite
    • brique
    • enduit
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    logis élémentaire (à pièce unique) ; logis élémentaire (à deux pièce) ; logis à fonctions superposées (logis sur étable) ; logis de type ternaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété de la commune

Site des Monts d'Arrée (site pluricommunal), site inscrit (arrêté du 10/01/1966).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009