Dossier collectif IA29004565 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Trégarvan
Le patrimoine archéologique de la commune de Trégarvan

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    mégalithe, demeure
  • Aires d'études
    Parc Naturel Régional d'Armorique
  • Adresse
    • Commune : Trégarvan

Sur le plan archéologique, la commune de Trégarvan apparaît bien pauvre actuellement. Heureusement, certaines informations ont pu être préservées par diverses publications dont les plus anciennes remontent au milieu du 19e siècle. Un menhir isolé est cité et dessiné par le baron de la Pylaie en 1850. Il se trouvait à Brigneun, dans « Parc ar Menhir », au pied du Ménez-Hom et fut détruit vers 1880 (Mornand, 2005). D´après le baron de la Pylaie, il mesurait 3 pieds et demi (1,15 mètres), mais selon une autre source, il aurait atteint deux mètres. Un autre menhir fut dynamité à Goulénez vers 1952 et peut-être était-il accompagné de plusieurs autres, les parcelles s´appelant « Menhir bihan » et « Menhir bras ». A-t-il été victime de chercheurs de trésors ? Une légende disait qu´il cachait un trésor auquel on pouvait accéder le jour des Rameaux, mais il était fort bien gardé par des vipères et autres bêtes malfaisantes (Flagelle, 1877 ; Guénin, 1936). Le toponyme Kerbeuz est révélateur de la présence d´un établissement gallo-romain et, lors de la construction du centre de vacances, un tertre a été arasé qui aurait contenu des fragments d´imbrex, des pilettes, du mortier de tuileau, des morceaux de marbre et des éléments de dallage en calcaire. Non loin de là, des tuiles romaines ont été découvertes près de l´Aulne, au nord de Keryé (Le Men, 1874-18745, Abgrall, 1918) Le docteur Vourch (1941) signale des enceintes à l´ouest de Stang an Essa. L´une est rectangulaire mesurant 30 mètres sur 20 mètres et comporte des vestiges d´habitat, tout comme la seconde qui se trouve 200 mètres plus à l´ouest mais qui est plus spacieuse (60 mètres sur 50 mètres) ; quant à la troisième, elle est moins visible. Entre et près de ces habitats se trouvent plusieurs tombelles et tumulus. Ces vestiges sont difficiles à dater et pourraient remonter au Moyen-Âge, voire même plus tôt. Les travaux routiers et forestiers ont mis à mal ces structures terroyées. Bibliographie : ABGRALL (1918). Discours de fin d´année, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, T. XLV, p. 222-231. DE LA PYLAIE (1850). Etudes archéologiques et géographiques. Bruxelles, reprint Soc. Archéol. Finistère, 1970, 569 p. FLAGELLE E. (1877). Notes archéologiques sur le département du Finistère. Bulletin de la Société Académique de Brest, t. 4, 2ème série, p.88. GUENIN G. (1936). Pierres à légendes de la Bretagne. Ed. Nourry, Paris, 264 p. LE MEN R.F. (1874-1875). Statistique monumentale du Finistère (époque romaine). Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. II, p. 144. VOURC´H A. (1941). La préhistoire sur le Ménez-Hom. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. LXVIII, p. 61-66.

  • Période(s)
    • Principale : Néolithique
    • Principale : Gallo-romain
    • Principale : Moyen Age
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010