Dossier collectif IA29004969 | Réalisé par
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • inventaire topographique, Communauté de communes de Crozon
Le patrimoine militaire de la commune de Crozon
Auteur
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    édifice militaire
  • Aires d'études
    Parc Naturel Régional d'Armorique
  • Adresse
    • Commune : Crozon

Fortifications littorales et établissements de l´arsenal de Brest en presqu´île de Crozon

Guillaume Lécuillier, mars 2010

Inventaire et étude du patrimoine militaire de Bretagne nord

L'inventaire des fortifications littorales a été piloté par le service régional de l'Inventaire de Bretagne sous la responsabilité de Madame Odile Canneva-Tetu, chef du service. Cet inventaire thématique a été mis en oeuvre et réalisé par Guillaume Lécuillier entre 2002 et 2009. Cinq ans à temps complet ont été consacré à l´inventaire puis à l´étude du patrimoine militaire de Bretagne nord : de Saint-Malo à Crozon, sur une période longue allant du 17e siècle au milieu du 20e siècle. Cette opération a été financée par la région Bretagne (70%), le département du Finistère (20%) et la Direction régionale des Affaires Culturelles (10%) (Via un portage par l'Association pour l'Inventaire de Bretagne jusqu´en juin 2007).

Une publication : « Les Fortifications de la rade de Brest : défense d´une ville-arsenal »

En 2010, un ouvrage a été consacré aux Fortifications de la rade de Brest et à la ville-arsenal de Brest dans la collection « Cahier du patrimoine » et édité aux Presses universitaires de Rennes. Le cadre géographique correspond à la défense de Brest en tant que « ville-arsenal », il inclut par conséquent les communes littorales de la rade de Brest : du goulet de Brest à l'Aulne maritime en passant par la Presqu'île de Crozon, l'île d'Ouessant et la côte nord Finistère. Cette publication englobe donc à la fois le pays de Brest, la partie occidentale du Parc naturel régional d'Armorique et le parc marin d'Iroise.

Le patrimoine militaire de la presqu´île de Crozon

La presqu´île de Crozon possède plus d´une soixantaine d´éléments* constitutifs du patrimoine militaire : des fortifications* (regroupant essentiellement des batteries, abris et casernements qui constituent le patrimoine fortifié proprement dit), un patrimoine industrialo-militaire (ensemble de 3 poudrières de l´île des Morts, activité chaufournière de Roscanvel à la Fraternité et à Postermen) et un patrimoine maritime constitué d´éléments participant de la surveillance du trafic maritime (sémaphores du Toulinguet et du cap de la Chèvre) ou d´infrastructures particulières liées à l´histoire maritime de la rade de Brest (lazaret de l´île Trébéron, édifices logistiques, quais et cales à vocation militaire à Pont Scorff ou sur l´île des Morts ou encore pont d´accès à l´îlot des Capucins). C´est l´une des plus fortes densités de patrimoine fortifié de France mais il convient de rappeler que ce patrimoine militaire est avant tout lié au développement de Brest comme « ville-arsenal » depuis la fin du 17e siècle. Très souvent en presqu´île de Crozon, un même site : ensemble fortifié ou ouvrage a pu être réutilisé (ou rasé : phénomène de table rase) plusieurs fois au cours de l´histoire ; on parle alors d´étagement des fortifications. C´est le cas par exemple des ouvrages de la pointe de Cornouaille (de Vauban aux blockhaus allemands de l´organisation Todt en passant par une tour napoléonienne) ou des retranchements vaubaniens (4e quart 17e siècle) puis fortifications extra-urbaines (4e quart 18e siècle) puis ensembles fortifiés allemands (Cr 36-39) de Quélern.

* Nombre d´éléments constitutif du patrimoine militaire par commune : Roscanvel (59), Crozon (25), Camaret (10) et Lanvéoc (2).

* Il convient de s´interroger sur la définition du terme « fortification » en prenant comme référence « les Principes d'analyse scientifique. Architecture. Vocabulaire typologique », établi sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos : « Les fortifications sont l´ensemble des ouvrages qui concourent à la défense de la place ». Dans notre étude, la place forte est étendue au littoral tout entier. Fortification vient de « Fortificatio, fortificare » ; « Fortis » : fort et « facere » : faire. Par métonymie, le terme « fortification » désigne les ouvrages eux-mêmes. En prenant comme terme fortification on suggère la notion dynamique de fortifier : rendre plus fort l´existant.

Le patrimoine militaire a fait l'objet d'une étude exhaustive sur une période allant du 17e siècle au milieu du 20e siècle. Les 25 sites localisés et analysés sont accessibles depuis ce dossier via un lien url.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérés 25
    • étudiés 25

Bibliographie

  • CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE. GLAD : Le portail des patrimoines de Bretagne. Fortifications littorales de Bretagne-nord (http://patrimoine.region-bretagne.fr).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Région Bretagne
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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