• enquête thématique départementale, Inventaire des manoirs de Quimper
Manoir de Park Poulic (Quimper)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Quimper

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimper
  • Commune Quimper
  • Lieu-dit Park Poulic
  • Cadastre 2013 ZE 148  ; 2013 ZE 151  ; 2013 ZE 157
  • Précisions anciennement commune de Kerfeunteun

Les premières mentions des Ansquer résidant à Park Poulic remontent au milieu du XVe siècle. La réformation de 1443 cite Jean Ansquer comme noble homme demeurant à Parc Poulic. En 1481, un autre Jean Ansquer, petit fils du premier, a été archer lors de la monte de Cuzon. Son fils, Charles Ansquer rend aveu au fief des Réguaires en 1540 et fait état de bois, d'une moulin et de terres.

Jucquel Ansquer rend aveu en 1556 pour le manoir de Parc Poulic d'une volière, d'un moulin, d'un bois et d'un étangs.

La descendance de cette famille s'est fondue dans celle des Keroulas, qui a par alliance repris le manoir de Parc Poulic. La famille de Keroulas possédait le domaine de

Kerversiou.

En 1740, dans un aveu, sont mentionnés un corps de logis dans une cour close, un moulin à eau, un moulin à vent en ruine, des jardins et des vergers.

La famille des actuels propriétaires a acquis le manoir il y a

une centaine d'année et effectué plusieurs modifications pour rendre le manoir

compatible avec le confort. Des fenêtres et des portes ont alors été murées. Les

propriétaires actuels se sont efforcés de restituer le plus

possible l'aspect originel du manoir

Plus récemment, .

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle
  • Dates
    • 1443, daté par source
    • 1556, daté par source

Le manoir de Park Poulic se trouve au sein de terres agricoles, en écart de Quimper. Le manoir a conservé son logis et une partie de ses dépendances.

Le logis seigneurial, de plan rectangulaire, s'élève sur un rez-de-chaussée, un étage et un niveau de combles. Il est maçonné en pierre de taille et couvert d'ardoises sur un toit en bâtière.

Au rez-de-chaussée, sa façade principale, orientée au sud, est percée de deux portes et d'une fenêtre. A l'extrémité est, la porte d'origine est ornée d'un linteau sculpté et encadrée par deux pilastres engagés, munis de bases et de chapiteaux sculptés, sur lesquels s'appuient deux pinacles prismatiques. Au-dessus du linteau, le blason des Ansquer est sculpté. Cette porte est flanquée à l'est d'une ouverture de petites dimensions, munie d'un vitrail représentant le même blason. Au centre de la façade, la nouvelle porte d'entrée supplante une fenêtre originelle. Elle est couverte par un linteau comportant une série de moulures saillantes. A l'extrémité ouest se trouve une fenêtre au linteau mouluré.

L'étage est percé de trois fenêtres similaires : toutes sont munies d'un encadrement mouluré et chanfreiné. Leurs appuis et leurs linteaux comportent une série de moulures saillantes. Les combles sont éclairés par deux lucarnes à fronton triangulaire, qui ont été rajoutée, sinon transformées par les propriétaires. L'égout du toit est orné d'une corniche à moulure concave.

Les deux pignons, découverts, supportent chacun une souche de cheminée. Le pignon ouest est orné à sa base d'une figure animale sculptée.

A l'intérieur, l'édifice est divisé en deux espaces, chacun muni d'une cheminée. La cheminée de la salle, située dans la partie est, est ornée du blason des Ansquer.

A l'est, une extension contemporaine a été ajoutée.

En face du logis, le puits à margelle circulaire est maçonné en pierre de taille. Il est inclus dans un jardin d'agrément, limité par des murets de clôture, et constitué en partie d'essences exotiques.

A l'ouest du logis et accolé à celui-ci, se dresse un édifice sur un niveau au rez-de-chaussée et un niveau de combles de surcroît auquel on accède par un escalier droit extérieur. Maçonné en moellons et couvert d'ardoise, il semble postérieur à la construction du logis.

En retour d'équerre, une aile de bâtiments annexe se dresse sur un rez-de-chaussée et un niveau de combles. Le premier mètre de mur est maçonné en pierre de taille, ce qui nous permet de dire que ces bâtiments sont construits sur des bases plus anciennes. La partie haute est maçonnée en moellons et daterait du XXe siècle au regard des ouvertures percées dans le mur.

  • Murs
    • granite moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Couvertures
    • pignon découvert
  • Jardins
    pelouse
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Bibliographie

  • HENRY R., Les manoirs de Kerfeunteun et leurs légéndes, Les Amis de Kerfeunteun, Quimper, 1999.

    Archives municipales de Quimper
  • LE GUENNEC L., Histoire de Quimper Corentin et son canton, Le Finistère monumental, Tome III, Les amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1984

    Archives municipales de Quimper
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse