Il ne subsiste du manoir de Trohéir qu'une dépendance, maçonnée en pierre de taille et couverte d'ardoise. Cet édifice s'élève sur un rez-de-chaussée et un niveau de combles. Il est percé à son extrémité est par une porte, coiffée d'un arc en anse de panier mouluré et dont l'encadrement est chanfreiné. Le rez-de-chaussée est éclairé par deux fenêtres et une porte-fenêtre à l'encadrement chanfreiné. Les combles sont éclairés par deux lucarnes à fronton triangulaire, chaque baie est couverte d'une accolade.
L'intérieur est doté d'une cheminée de grandes dimensions, ce qui permet d'affirmer qu'il s'agit probablement d'un logis de ferme.
Le puits qui se trouve en face de l'édifice est maçonné en pierre de taille et présente une margelle circulaire. Ce n'est pas son emplacement d'origine. Il a été déplacé lors de la construction de la route qui passe à proximité.
Un peu plus au nord-ouest, deux pans de murs subsistent sur une hauteur environnant un mètre, sur le bord de la route. Ils appartenaient à un bâtiment qui figure sur le cadastre napoléonien. Celui-ci indique un logis, plus au nord et en hauteur, sur un plan en demi croix. Ce logis a été supplanté au XIXe siècle par d'autres constructions.