Dossier d’œuvre architecture IA29131629 | Réalisé par
  • liste immeubles protégés MH
  • enquête thématique régionale, Architecture urbaine en pan de bois
Deux maisons formant un ensemble, 22 rue Elie-Fréron (Quimper)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimper
  • Commune Quimper
  • Lieu-dit
  • Adresse 22 rue Elie-Fréron
  • Dénominations
    maison

Ce dossier compile des éléments de connaissance ponctuels et nécessite un approfondissement. Toute contribution est bienvenue.

Le diagnostic archéologique réalisé en 2023 par l'INRAP met en évidence une première construction pouvant dater du 16e siècle, agrandie de plusieurs extensions au 17e siècle. Cette transformation s'inscrit dans un contexte de bouleversement urbain lié à l'implantation du Collège des Jésuites au nord et la prolongation de la rue par le percement de la rue Royale.

La présence d'armoiries peintes sur le manteau d'une cheminée renvoient pour l'une aux seigneurs de Kergoët au l'autre aux seigneurs de Treanna avec la date de 165*. Les propriétaires responsables de l'agrandissement pourraient ainsi être Sébastien de Kerhoant et Marie-Renée de Kergoët, fille aînée du président du présidial de Quimper.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle

Un premier bâtiment à pignon sur rue se compose d'une pièce avec porte et large fenêtre, peut-être à vocation commerciale, qui donne accès à une seconde pièce éclairée uniquement par des jours. Les trois portes intérieures, toutes chanfreinées, présentent des esthétiques différentes : en arc brisé, en arc surbaissé, avec coussinets. Le premier et le second étage observe la même partition en deux pièces avec une cheminée pour la chambre du premier. L'archéologue Teddy Béthus fait l'hypothèse d'une desserte par un escalier hors-œuvre totalement disparu (cf. lien : diagnostic archéologique). Le pan de bois de cette première construction aurait été presqu'entièrement repris lors de l'extension, hormis les solives du rez-de-chaussée, plus larges que les autres.

Au 17e siècle, les propriétaires augmentent considérablement la surface par l'ajout d'une extension au sud où se trouve un escalier à rampes droites, d'une autre à l'ouest dans le prolongement du bâtiment initial et d'un portail d'entrée surmonté de deux pièces avec conduit de latrines. Côté rue, la façade en pan de bois unifie visuellement la première construction et son extension sud. Chaque étage est en surplomb sur solives sans entretoises, avec un contreventement simple à poteaux (avec marques de charpentier) et potelets. Deux lisses filantes, dont l'une sert d'appui de fenêtre - animent les deux niveaux qui sont percés de trois baies alignées verticalement. Les deux pièces au-dessus du portail présentent un encorbellement sur solives très profond et sans entretoises. La sablière de plancher du rez-de-chaussée est ornée de redans. Un essentage d'ardoises empêche de distinguer le reste du pan de bois.

  • Murs
    • bois pan de bois essentage d'ardoise
    • bois pan de bois
    • pierre moellon
    • pierre pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    inscrit MH, 1932/06/03
  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1993, 2024