Maison à pignon sur rue avec aile en retour d'équerre à laquelle on accède par une venelle. Il est probable qu'il y avait initialement une cour bien plus large, bâtie ensuite. Le volume sur rue comprend trois niveaux et des combles.

Fortement restaurée dans les années 1960, l'édifice présente aujourd'hui un rez-de-chaussée maçonné percé d'une large porte centrale encadrée de deux baies avec un écoinçon en pierre aux extrémités. La sablière de plancher est ornée d'un cordon mouluré filant et reçoit les solives qui portent l'encorbellement. Des entretoises moulurées séparent chaque solive et une accolade souligne cet intervalle sur la sablière de chambrée. Les poteaux d'huisserie déterminent sept travées dont les cinq centrales sont occupées par des fenêtres. Des croix de Saint-André servent de contreventement et une lisse filante souligne l'appui et les linteaux des baies. L'encorbellement du second étage et des combles suivent le même schéma constructif. Des consoles prismatiques de facture récente renforcent les assemblages entre poteaux verticaux et solives. Soulignons la présence, à chaque étage, de doubles solives de rive.

Le plan intérieur du rez-de-chaussée comporte une pièce sur rue suivie d'une autre pièce, chacune chauffée d'une cheminée insérée dans le mur est et séparées par un escalier en vis. Un accès se fait vers l'aile en retour, qui dispose d'une chemine et d'une fenêtre à meneau ouvrant au nord (P. Cathelain, UDAP 29, 2018).