Petit bâtiment de plan rectangulaire. La façade principale ressort avec son large fronton en triangle aigu qui déborde largement et s'orne d'une peinture réalisée en 2012 par Gwendal Larher. Celle-ci reprend le principe initial prévu par les dessins de l'architecte en 1933. Les symboles de Carantec y sont rassemblés : la mer, le phare de l'île Louët, une sterne et le cotre qui a fait la renommé des chantiers navals. Une exergue en dessous rappelle les lieux emblématiques de la commune. Son pendant, probablement d'origine puisque signée par Ch.Penther, est visible à l'intérieur. Elle dépeint également un paysage marin chargé de symboles : le Château du Taureau en arrière plan, une balise en premier plan sur laquelle trône un cormoran les ailes déployées, encadré de deux navires. L'un deux est probablement un vaisseau de la marine royale du XVIIe siècle, peut-être l'un de ceux utilisés par Sébastien Le Prestre de Vauban, qui reconstruit le Château du Taureau. Son année de naissance, "1633", est inscrite au dessus du vaisseau. À droite de la balise, sous "1933", un bateau plus récent, peut-être un cotre ou un sloop, lui répond.

Les deux piles maçonnées soutenant le fronton, apportent un caractère rustique caractérisant l'architecture neo-bretonne. A l'instar des maisons régionalistes, le bâtiment conjugue la pierre de granite et l'enduit blanc. À noter également le schiste en toiture et les dalles de granite au sol. De petites fenêtres circulaires rappellent les hublots d'un navire.