Dossier non géolocalisé
La villa a été sélectionnée, dans le contexte de cette opération, afin de représenter le corpus "villa" sur la commune de Roscoff, et ce pour plusieurs raisons :
-son architecture typique de l’architecture balnéaire,
-l'architecte qui en a conçu les plans est un architecte local reconnu,
-sa reconversion en établissement de soin, qui la place au cœur d'un secteur d'activité essentiel pour Roscoff.
-1906 : construction pour Hélène de Fontenilliat, nièce de Louise de Kergariou, fondatrice du sanatorium de Perharidy. Les plans sont de l'architecte morlaisien, Eugène Guiomar. Malgré les modifications elle reste un témoignage majeur de l'architecture balnéaire de Roscoff.
-1920 : achat de Victor Lefranc, chirurgien au sanatorium, pour y installer une clinique de traitement de la tuberculose ostéoarticulaire
-1930 : agrandissement de la clinique par l'ajout d'un sanatorium pourvu de galeries ouvrant sur la mer.
-1936 : agrandissement de ce sanatorium.
-1952 : unité de chirurgie édifiée et villa Les Tamaris, voisine de la villa Kerléna, intégrée à l'établissement.
-1961-1975 : sanatorium transformé et affecté à la rééducation fonctionnelle avec piscine d'eau de mer.
-1991 : agrandissement pour un nouveau service de chirurgie, transformé en service de médecine en 1996. Édification de nouveaux locaux pour la rééducation fonctionnelle cette même année.
Implantée en front de mer face à la pointe de Perharidy, cette villa fait partie d'un ensemble de bâtiments dédiés au soin sur Roscoff.
La propriété est délimitée par un mur maçonné. L 'accès se fait depuis un portail monumental couvert d'un toit à croupes soutenu par des aisseliers. L'entrée principale, de ce qui était autrefois la villa, se fait depuis un porche soutenu par une colonne galbée à chapiteau corinthien. Les chaînages d'angles, les pignons découverts et le soubassement sont mis en valeur par l'emploi de la pierre de taille de granite. L'alliance de la pierre de taille et d'un enduit de couleur clair s'apparente au style breton. Les pignons découverts, de même que l'étroitesse du volume en retour, lui confère une silhouette élancée.
Les éléments structurels et décoratifs empruntés au néo-régionalisme breton et anglo-normand, alors très en vogue, cohabitent harmonieusement.
