Dossier d’œuvre architecture IA35000144 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire, Le patrimoine balnéaire de la Côte d'Emeraude
Quartier de la Pointe de Rochebonne (Saint-Malo)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte d'Emeraude - Saint-Malo Nord
  • Commune Saint-Malo
  • Lieu-dit Paramé
  • Adresse impasse des Forts
  • Cadastre 1982 H 13, 15, 18, 903, 992, 23, 630, 29, 30, 32, 33, 729, 996, 38, 803, 804, 40, 793, 794
  • Précisions anciennement commune de Paramé
  • Dénominations
    quartier
  • Appellations
    dit Quartier de la Pointe de Rochebonne
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, rue, souterrain, écurie, remise, garage, conciergerie, serre, enceinte

Quartier formé par une pointe rocheuse à l'extrémité orientale de la plage de Rochebonne et occupé par des terres agricoles jusqu'à la fin du 19e siècle. Les premières maisons de villégiature de Paramé y sont édifiées à partir de 1860.

Très recherché pour sa situation panoramique et son espace boisé, le quartier accueille entre 1860 et 1870 de grandes demeures (Villas Beausite, Les Roches, Bel Horizon, Rochelette, Rochebelle et les Grandes Terrasses avec serre et communs) construites sur des terrains contrefortés avec un accès privé à la grève. Vers 1870, les trois Villas Bel Horizon, Rochelette, Rochebelle sont réunies pour former l'Hôtel Rochebelle.

Par une délibération de 1883, le conseil municipal de Paramé vote l'interdiction pour le régiment de Saint-Malo d'utiliser la plage de Rochebonne comme champ de tir. En effet, le 12 avril 1883, une balle pénètre dans la Villa Les Grandes Terrasses et manque de blesser un ouvrier.

En 1890, le fort de Rochebonne de style néo-médiéval est édifié à l'extrémité de la pointe sur des terrains rocheux acquis au domaine maritime sept ans plus tôt et dont les plans sont attribués à l'architecte Leroyer. La pointe est percée d'un souterrain privé partant de la villa Beausite, découvert avant 1900 et permettant d'accéder à une terrasse face à la mer.

L'impasse est dénommée primitivement impasse Hamon-Besnier, du nom du maire de Saint-Malo qui, en 1878, fait construire trois villas pour sa famille : les Villas Castel Senbilion, Ermitage d'Aaron et le Chalet Ridollet. Ces trois villas forment la cité du Petit Paradis. La rue devient impasse des Forts en 1922 et de nombreuses villas y sont édifiées au tournant du siècle ; l'une d'entre elles, appelée Villa des Pavillons, a appartenu à l'architecte rennais Hyacinthe Perrin.

Les villas du quartier datées autour de 1870 sont de grande taille, recouvertes d'un enduit peint en blanc, avec un toit-terrasse ou à longs pans brisés.

Dotées de communs et d'un mur de soutènement, elles possèdent toutes un escalier d'accès privé à la grève.

En dehors du fort de Rochebonne construit en style néo-médiéval et aujourd'hui démoli, les villas de l'impasse des Forts construites après 1900 sont de taille plus modeste, les façades sont en moellons de granit avec encadrements des baies en ciment peint, les toits sont à longs pans avec noue et demi-croupe sur l'un des pignons. Certaines villas côté est en style chalet semblent être d'anciennes dépendances des villas en front de mer, lorsque l'impasse était encore un chemin privé.

  • Murs
    • granite moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit à longs pans
  • Escaliers
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Annexes

  • Informations complémentaires :
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 1996, 2023
Articulation des dossiers