Dossier d’œuvre architecture IA35000151 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire, Le patrimoine balnéaire de la Côte d'Emeraude
Maison de villégiature balnéaire dite Villa Duguay-Trouin, 1 rue de la Hoguette (Saint-Malo)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte d'Emeraude - Saint-Malo Nord
  • Commune Saint-Malo
  • Lieu-dit Paramé
  • Adresse 1 rue de la Hoguette
  • Cadastre 1982 A 351
  • Précisions anciennement commune de Paramé
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    dite Villa Duguay-Trouin
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, remise

Maison de villégiature construite en front de mer en 1888 pour Antoine Périvier, rédacteur au Figaro et actionnaire de la Société anonyme de la Baie de Saint-Malo-Paramé, désireux de créer un produit de lancement pour la station. La villa est édifiée pour le même commanditaire et en même temps que la Villa Surcouf, sa jumelle, située quelques dizaines de mètres plus loin vers l'est sur la digue. Le plan en forme de croissant choisi par le maître d'oeuvre est l'application du texte de Michelet intitulé L'Habitation dans le roman La Mer de 1861. Michelet préconise une forme d'habitation semi-circulaire. En 1910, on ajoute un balcon à la villa qui, quatre ans plus tard, est réaménagée intérieurement et transformée en hôtel de voyageurs. Elle a été divisée en appartements et ravalée en 1990.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1888, porte la date

La villa est édifiée selon un plan semi-circulaire dont le côté convexe fait face à la mer. Sa façade sur la mer est divisée en trois parties au décor classique (corniches, pilastres et fronton triangulaire central surmonté de trois étages hiérarchiquement établis) et pittoresque par l'emploi de matériaux de couleurs différentes. A chacune des trois portions correspond un toit autonome surmonté d'un épi de faîtage. La façade sur jardin comporte les extrémités des deux cornes du croissant, la partie intérieure du croissant étant arrondie à l'origine. Cette maison sans angle est ponctuée par les pilastres en stuc sur la façade antérieure et par deux cheminées placées dans leurs axes.

  • Murs
    • granite
    • ciment
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit polygonal
  • Escaliers
    • escalier symétrique en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ordres superposés
    • pilastre
    • fronton
    • candélabre
  • Précision représentations

    Sujet : ordres superposés, pilastre, fronton, support : façade convexe ; sujet : poinçon, support : épi de faîtage.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Informations complémentaires :
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 1995
Articulation des dossiers