Dossier d’œuvre architecture IA35000161 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire, Le patrimoine balnéaire de la Côte d'Emeraude
Casino dit deuxième casino de Saint-Malo, dit Casino Municipal de Saint-Malo, 1 quai Duguay Trouin (Saint-Malo)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte d'Emeraude - Saint-Malo Nord
  • Commune Saint-Malo
  • Adresse 1 quai Duguay Trouin
  • Cadastre 1982 AI 170
  • Dénominations
    casino
  • Appellations
    dit deuxième casino de Saint-Malo, dit Casino Municipal de Saint-Malo
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin

Quatre casinos se sont succédé sur cette même parcelle, à l'emplacement d'un ancien fort, en terrain militaire. Le premier édifice, dit deuxième casino de Saint-Malo, est édifié en 1868, après autorisation du ministère de la Guerre et par un financement sous forme d'actions émises en 1867. En 1870, durant le conflit, il sert d'établissement médical provisoire. En 1882, la grande salle du deuxième casino est réaménagée selon les plans de l'architecte Frangeul. Jugé trop exigu en dépit d'une capacité de 500 personnes et de ses trois salons de jeux, le deuxième casino est détruit en 1897. La même année, la ville de Saint-Malo décide de sa reconstruction, le deuxième édifice construit sur cette parcelle. Par délibération municipale du 27 décembre 1897, le projet des architectes Guigonnet, Glaize et de Rupé est retenu. En 1898, les statuts de la Société anonyme du Grand Casino municipal de Saint-Malo, dont les principaux membres fondateurs sont parisiens, sont constitués. Ce sont les architectes parisiens Auguste et Gustave Perret qui effectuent finalement les plans du casino, grâce au soutien de leur père Claude Marie, entrepreneur et membre de la Société anonyme. Le casino est inauguré en juillet 1899. Les architectes font intervenir l'entreprise Poivrel de Rennes, secondée par M. Géron, conducteur des travaux. La sculpture etles staffs sont exécutés par le sculpteur Sporrer, le décor du théâtre par Chaperon. Le matériel scénique et le mobilier du théâtre sont installés par la maison Foy et Guérin de Paris, l'ameublement général par la maison Jeanselme de Paris. Le casino des frères Perret est détruit en 1944 par les bombardements. Il sera remplacé en 1946 par un casino provisoire en bois, et en 1956 par le Palais du Grand Large de l'architecte Henry Auffret.

Le premier casino est une construction en brique et bois dont la façade principale est orientée à l'est. L'édifice de plain-pied est surmonté en son centre d'un toit à longs pans en zinc sur sa partie centrale, d'un belvédère et d'une terrasse. Le deuxième casino est construit sur un plan en T, sur 250 mètres carrés avec un dôme à 35 mètres de hauteur. Les fondations de l'édifice sont établies sur un socle de granit. Un belvédère en ciment et pan de bois surmonté d'une terrasse domine le toit en dôme. Le troisième casino est un bâtiment provisoire construit en bois. Enfin, le quatrième casino est le casino actuel avec sa rotonde sur la mer.

  • Murs
    • brique
    • bois
    • granite
    • fer
    • moellon
    • béton armé
    • appareil mixte
  • Toits
    zinc en couverture, ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, 2 étages de comble
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • dôme polygonal
  • Escaliers
    • en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    chalet ; chinois
  • Techniques
    • menuiserie
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • bâton brisé
    • losange
    • ordre corinthien
  • Précision représentations

    Sujet : bâton brisé, support : garde-corps de la terrasse du premier casino ; sujet : trilobe, support : lambrequin de la toiture du premier casino ; sujet : losange, support : garde-corps des terrasses du deuxième casino ; sujet : ordre corinthien, support : galerie sud.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Informations complémentaires :
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 1995