Dossier d’œuvre architecture IA35000217 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire, Le patrimoine balnéaire de la Côte d'Emeraude
Hôtel de voyageurs dit Grand Hôtel de Courtoisville, 9 rue Michelet (Saint-Malo)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte d'Emeraude - Saint-Malo Nord
  • Commune Saint-Malo
  • Lieu-dit Paramé
  • Adresse 9 rue Michelet
  • Cadastre 1982 AM 116, 117, 118
  • Précisions anciennement commune de Paramé
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    dit Grand Hôtel de Courtoisville
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin d'agrément, jardin potager, garage, buanderie, remise, logement, café

Le terrain sur lequel est édifié l'hôtel en 1906 appartient à un intendant militaire malouin, M. Courtois, jusqu'en 1882, qui y fait édifier un petit chalet en 1881. En juillet 1882, le terrain est acheté par MM. Hébert et Prévet, agissant pour le compte de la Société anonyme de la Baie de Saint-Malo-Paramé. En 1888, le terrain est vendu par adjudication à Mme Duvoir, après liquidation de la Société de la Baie. En 1890, M. Ribal acquiert les terrains non bâtis. Le terrain est remis en vente en 1902. C'est M. Forest qui l'achète en 1902 et y fait finalement édifier un hôtel d'une quarantaine de chambres en 1906, appelé Grand Hôtel de Courtoisville. Il est édifié sur un plan rectangulaire allongé, mitoyen à la Villa Courtois-Ville, construite antérieurement. Un café dit le Gîte est ouvert sur le boulevard Hébert, face au casino et à la plage. En 1907, on signale que l'hôtel est équipé de salles-de-bains avec appareils de douches. Il est aujourd'hui très remanié.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1906, daté par source

L'hôtel est composé de plusieurs corps de bâtiment ayant chacun des fonctions spécifiques. Un corps de bâtiment principal en façade sur cour comprend les chambres, le hall d'accueil, le bureau et les salons. Ce corps de bâtiment de deux étages carrés est divisé en trois pavillons mitoyens, dont les deux extrêmes ont un étage de comble supplémentaire avec un toit en pavillon. Une construction contiguë en rez-de-chaussée sous comble avec une marquise et un toit-terrasse en trompe-l'oeil accueille la salle à manger. Un pavillon ayant pignon sur le boulevard Hébert et appelé Le Gîte abrite un café et quatre chambres. Le logement de domestiques et une remise occupent un pavillon en rez-de-chaussée sous comble. Enfin, la Villa La Cauchoise est utilisée comme vestibule et salle à manger.

  • Murs
    • granite
    • enduit
    • moellon
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution : escalier tournant
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • chandelier
    • rinceau
  • Précision représentations

    Sujet : chandelier, support : épi de faîtage des toits en pavillon ; sujet : rinceau, support : balcon.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Informations complémentaires :
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 1995