Photographe à l'Inventaire
- recensement du patrimoine balnéaire, Le patrimoine balnéaire de la Côte d'Emeraude
- enquête thématique régionale, Inventaire des châteaux du 19e siècle en Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Côte d'Emeraude - Dinard
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Commune
Dinard
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Lieu-dit
la Goule-aux-Fées
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Adresse
avenue du Château Hébert
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Cadastre
1982
A 7 à 18
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature balnéaire
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Appellationsdite Château de la Goule aux Fées, puis dite Château Hébert, puis dite Notre-Dame-Du-Roc, puis dite Fondation Hébert -Solacroup
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Destinationspensionnat
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Parties constituantes non étudiéesparc, communs, logement, chapelle, serre, jardin potager, grotte
Le château de la Goule aux Fées tire son nom de la grotte marine à proximité de laquelle il fut construit sur une pointe de Dinard, à Saint Enogat, pour l´agent de change parisien Philippe Hébert en 1873. Ses toitures à forte pente, à coyau accentué, ses bandeaux et ses harpes de granite taillé, ses baies hautes et étroites en arc segmentaire, se veulent un hommage à l´architecture classique des malouinières construites au XVIIIe siècle par les ingénieurs de Vauban. Toutefois, malgré ces multiples références au passé, le terrasson plat invisible, en zinc, qui couronne le toit du corps central, double dans sa profondeur, appartient pleinement à son époque. L´entrée d´origine, au sud, du côté d´un parterre ovale, se faisait par un jardin d´hiver entièrement vitré, thème architectural récurrent dans les demeures du Second Empire. Ce dernier devait aussi présenter aux arrivants les plus beaux spécimens de plantes élevés dans la serre du château, petit chef d´œuvre de charpente métallique construite près de l´entrée du parc, autre objet de fierté de son propriétaire. Dans les angles de cet espace mixte, deux portes ouvrent sur un vaste hall à l´anglaise qui occupe tout le rez-de-chaussée du corps central. Sa haute cheminée à colonnes torses, son plafond à la française, ses quatre doubles portes encadrées de chambranles à crossettes, veulent recréer, face à la mer dont la vue entre largement dans la pièce par trois portes fenêtres en plein cintre, l´ambiance du Grand Siècle.
L´ensemble ne serait qu´une interprétation parmi tant d´autres, relativement convenue, du goût de la fin du XIXe siècle, s´il ne comportait, en son centre un monumental escalier à balustres de bois tourné qui par deux rampes divergentes et des quartiers tournants, mène à un repos formant tribune, à l´origine suspendu, et de là, par deux autres rampes à un deuxième hall, réservé à la distribution de l´étage. Le profil des balustres, les traces d´outil perceptibles sur le limon invitent à voir dans cet escalier, au reste assez mal adapté au volume de la pièce, le réemploi d´une réalisation locale du XVIIIe siècle, datable des années 1730. Cette structure, recomposée, est articulée autour de deux noyaux en fonte ornementale dont les bases renflées et les chapiteaux à feuillages, évoquent étrangement les becs de gaz du Paris d´Haussmann. Autour de cet espace au monumentalisme surprenant, visiblement autant destiné à étonner le visiteur qu´à « faire château », quatre grandes peintures sur toile, spécialement réalisées pour la demeure entre 1876 et 1878 par Ernest-Paul Brigot, élève de Courbet, illustrent le thème de la chasse aristocratique. Dans l´ancienne salle à manger, à droite de ce hall, des dessus de portes à compositions de fleurs ou de fruits, dus à Godefroy de Hagemann, accompagnent deux toiles décoratives du XVIIIe siècle, représentant différentes espèces d´oiseaux, évoquant le naturalisme de Buffon. Ce goût du commanditaire pour les ambiances obtenues à partir de réemplois anciens, ne se démentit pas à l´étage, dont le vestibule, aussi solennel que le hall du rez-de-chaussée, inclut dans son décor deux grands paysages pittoresques du XVIIIe siècle dans le style de Lacroix de Marseille ainsi qu´une bonne copie ancienne d´un Paysage avec la nymphe Egérie pleurant Numa de Claude Lorrain.
Demeure dite Château de la Goule aux Fées puis Château Hébert, du nom de son fondateur Philippe Hébert, agent de change à Paris.L'ensemble du gros oeuvre semble avoir été construit entre 1876 et 1879 (dates d'imposition) . Le décor intérieur, avec tableaux de scènes de chasse, bouquets de fleurs et de fruits, est en partie l'oeuvre d'E. Bigot. Le hall d'entrée à l'anglaise renferme un escalier monumental à double volée avec tribune en bois. La serre située plus au sud est élevée vers 1901 (date d'imposition) et prolongée vers 1950 par une piscine. La nièce de Philippe Hébert, Marie-Thérèse Solacroup, fonde en 1947 dans la propriété de son oncle un aérium marin, sous le nom de Notre-Dame-du-Roc et lègue à sa mort l'ensemble de la propriété à une fondation, à charge pour elle de perpétuer l'oeuvre accomplie et de créer toutes oeuvres sociales en faveur de l'enfance et de la jeunesse.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribution par source
Situation exceptionnelle de cette demeure sur une pointe rocheuse avec vue à l'est sur la ville de Saint-Malo et à l'ouest sur le cap Fréhel. La façade sud sur jardin du logis est composée d'un corps central à trois travées, encadré de deux avant-corps à une seule travée. Un bandeau horizontal en pierre sépare les différents niveaux. Les communs, avec étage en surcroît, situés plus au sud, se répartissent autour d'une cour fermée, le corps de bâtiment des écuries étant prolongé par une tour couverte d'un toit conique qui évoque l'ancien colombier seigneurial. La chapelle située à l'étage d'un corps de bâtiment en T est signalée par un campanile couvert d'un toit en pavillon.
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Murs
- granite
- moellon
- pierre de taille
- appareil mixte
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- toit conique
- croupe
- noue
- pignon couvert
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier de type complexe en charpente
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Typologiesstyle malouinière
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Techniques
- menuiserie
- peinture
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Région Bretagne
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