Cette carrière est mentionnée dès 1801. Suite à un mouvement de crise qui s'étend dans différents bassins granitiques dont celui de Louvigné-du-Désert, le 27 août 1921, quinze syndicalistes constituent la société dite L'Avenir, coopérative ouvrière au capital initial de 8 100 francs. En 1926, elle compte plus d'une soixantaine de coopérateurs et deux ans plus tard son capital s'élève à 149 000 francs. Dans les années 1950, la coopérative L'Avenir devient la deuxième plus importante entreprise de granite de Bretagne, après celle du Hinglé (22). En 1971, outre l'extraction du granite, l'activité concerne tous les types de travaux portant sur le granite : les monuments funéraires de tous modèles, les travaux d'art et les cheminées (en bleu de Louvigné-du-Désert, bleu de Hinglé, noir de Lanhélin). Les débouchés concernent à 100 % le marché français avec 38 % de monuments funéraires, 36 % pour les travaux publics et 24 % pour divers bâtiments. L'activité d'extraction cesse dans les années 1977-1978 et la société L'Avenir ferme ses portes en 1985. Aujourd'hui, son successeur, la Société la Générale du Granit, continue l'exploitation sur un autre site. En 1971, le matériel de production traditionnel se compose de scies à fil, de scies à disques diamants, de polissoirs à main et automatiques, d'un pont roulant de 15 tonnes et de grues. En 1971, la carrière emploie deux cent dix personnes.
- inventaire topographique, Louvigné Communauté
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Louvigné-du-Désert
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Commune
Louvigné-du-Désert
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Lieu-dit
le Val
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Dénominationscarrière
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Précision dénominationcarrière de granite
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Appellationscarrière de granite L'Avenir
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Parties constituantes non étudiéesfoyer, excavation, transformateur
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Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle
L'ancien foyer corporatif se compose d'un corps de bâtiment principal, de plan rectangulaire. Il est surmonté d'un toit à croupes en tuile mécanique, et est flanqué, sur sa façade antérieure, de deux courtes ailes en retour d'équerre. Chacune d'entre-elle est couverte d'une charpente à la Philibert Delorme qui supporte un toit bombé en tuile mécanique. L'ensemble, à un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé, est en granite et se caractérise par un appareillage en bossage en boule. La ligne de faîte horizontale de la façade antérieure est interrompue, au centre, par un fronton circulaire en granite qui porte l'inscription "Paix et Travail". De même, les deux ailes présentent chacune un médaillon circulaire doté d'un décor et d'une inscription : "Travail, Capital, Talent, coopératives de production", puis "Bien-être, Liberté, un pour tous, tous pour un". L'excavation se situe à une centaine de mètres à l'arrière du bâtiment.
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Murs
- granite
- bossage
- pierre de taille
- petit appareil
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Toitstuile mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
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Couvertures
- toit bombé
- croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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GASNIER, Marina. Le patrimoine industriel en Ille et Vilaine (19e-20e siècles). De l'inventaire à l'histoire. Thèse : Hist. de l'art : Rennes 2, Université de Haute Bretagne : 2001.
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GASNIER, Marina, INVENTAIRE GÉNÉRAL DES MONUMENTS ET DES RICHESSES ARTISTIQUES DE LA FRANCE, Comission régionale Bretagne. Patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine. Editions du Patrimoine, 2002, (Indicateurs du patrimoine).