Dossier d’œuvre architecture IA35000536 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine
Moulin à farine et à blé de Quincampoix (Rimou)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bretagne - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Antrain
  • Commune Rimou
  • Lieu-dit Quincampoix
  • Dénominations
    moulin à blé, moulin à farine, minoterie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment d'eau, bassin de retenue, digue, entrepôt industriel, silo, logement patronal, cour

Le moulin à farine de Quincampoix est construit en 1622. Le régime hydraulique du moulin, qui appartient à Francis Roussin, est réglementé par arrêté préfectoral du 30 septembre 1875. En 1879, la régulation hydraulique s'effectue grâce à un vannage de décharge composé de trois vannes, et à trois vannes motrices. Le 8 juillet 1884, le procès verbal de récolement confirme l'exécution des travaux conformément aux dispositions prescrites. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 35 q de blé. La minoterie, alimentée par une turbine hydraulique, est toujours en activité.

En 1875, le moulin est actionné par trois roues hydrauliques à aubes planes. En 1879, il est pourvu de quatre paires de meules destinées à la mouture des céréales. En 1936, la force motrice est distribuée par une turbine hydraulique avec une hauteur moyenne de chute de 1,50 m complétée par un moteur à gaz pauvre de type horizontal Baechtold. La même année, le matériel de mouture se compose de deux broyeurs à cylindre, de deux convertisseurs et d'un plansichter.

Privé de ses deux roues actionnées par le Couësnon, ce moulin est reconstruit à plusieurs reprises puisque le premier date de 1655 et le second de 1797. Il porte un nom donné à plus de 80 moulins en France, celui de Quincampoix. Ce nom semble provenir de « qui qu'en poist », qui signifie « à qui que ce soit désagréable », mots que les meuniers étaient censés prononcer en réponse aux récriminations de leurs pourvoyeurs mécontents.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 17e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Dates
    • 1622, daté par source

Le moulin est situé au milieu du lit du Couesnon qui s'élargit suffisamment en ce point pour contenir bassin de retenue, déversoir et vannage de décharge, en parfait état de conservation. Le moulin, de plan rectangulaire, construit en schiste, compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Sa façade antérieure est rythmée par trois travées de baies encadrées de linteaux et de pierres de taille en granite. Sa façade postérieure est flanquée d'un bâtiment en appentis construit en essentage de planches sur un solin, tandis qu'un petit bâtiment d'eau également en appentis flanque son pignon. Le second pignon, aveugle, donne sur une passerelle qui chevauche le Couesnon ; on y aperçoit l'orifice de l'axe de l'arbre d'une des trois anciennes roues hydrauliques. Le logis patronal, à un étage carré et un étage de comble à surcroît, s'organise autour d'une cour. Il est flanqué d'anciennes dépendances, aujourd'hui réutilisées en garage et entrepôt industriel.

  • Murs
    • schiste moellon
    • bois
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Couvrements
  • Couvertures
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • André Catherine, Brugallé René, Cassigneul Jacqueline, Dobé Sylvie, Gernigon Joseph, Hurtin Stéphanie, Perrigault Tintin, Thyard Jean, Adam Claude, Bénéat Gildas, Le Patrimoine des Communes de France, Le Patrimoine des Communes d’Ille et Vilaine, Flohic Editions, 2000

Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011