Le moulin à farine de Quincampoix est construit en 1622. Le régime hydraulique du moulin, qui appartient à Francis Roussin, est réglementé par arrêté préfectoral du 30 septembre 1875. En 1879, la régulation hydraulique s'effectue grâce à un vannage de décharge composé de trois vannes, et à trois vannes motrices. Le 8 juillet 1884, le procès verbal de récolement confirme l'exécution des travaux conformément aux dispositions prescrites. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 35 q de blé. La minoterie, alimentée par une turbine hydraulique, est toujours en activité.
En 1875, le moulin est actionné par trois roues hydrauliques à aubes planes. En 1879, il est pourvu de quatre paires de meules destinées à la mouture des céréales. En 1936, la force motrice est distribuée par une turbine hydraulique avec une hauteur moyenne de chute de 1,50 m complétée par un moteur à gaz pauvre de type horizontal Baechtold. La même année, le matériel de mouture se compose de deux broyeurs à cylindre, de deux convertisseurs et d'un plansichter.
Privé de ses deux roues actionnées par le Couësnon, ce moulin est reconstruit à plusieurs reprises puisque le premier date de 1655 et le second de 1797. Il porte un nom donné à plus de 80 moulins en France, celui de Quincampoix. Ce nom semble provenir de « qui qu'en poist », qui signifie « à qui que ce soit désagréable », mots que les meuniers étaient censés prononcer en réponse aux récriminations de leurs pourvoyeurs mécontents.
Photographe à l'Inventaire