Les maisons datées sont peu nombreuses, seules 12 des maisons recensées ont une date portée : 1617 ; 1671 ; 1752 ; 1772 ; 1789 ; 1806 ; 1833 ; 1841 ; 1873 ; 1928. Quatre dates ont été lues sur des édifices dénaturés : 1637 ; 1707 ; 1822 ; 1846.
L'évolution du bâti, dans les rues les plus anciennes de la ville, dont les traces remontent au 12e siècle, donne lieu à des mutations successives qui rendent impossible une analyse architecturale sans une visite des intérieurs. Les mutations constituent en elles-mêmes des objets d'étude que les conditions de l'enquête, destinée avant tout à constituer un corpus à l'échelle du département ne permettent pas de mesurer avec précision. Ainsi, un certain nombre d'édifices nécessite une approche plus fine ou des recherches complémentaires : en particulier, la maison à boutique, rue du Porche au Pain, celles de la Grande-Rue des Stuarts et de la rue Lejamptel, celle du 9 rue des Carmes, enfin les maisons de la rue Ceinte.