Marteville et Varin, continuateur d'Ogée, mentionnent en 1853 quatorze moulins, parmi lesquelles trois mus par la force hydraulique : le moulin de Maure, le moulin Neuf et le moulin du Tertre ; et onze par l'énergie éolienne : les moulins du Chenot, de Malaunay, du Bois-Basset, de la Haute-Roche, de Maure, des Domaines et du Houx.
La majorité de ces édifices ont disparu depuis plusieurs décennies, mais de manière sélective : aucun des moulins à vent, frappés sans doute d'obsolescence technique, n'a subsisté contrairement aux moulins à eau.
Le petit corpus constitué par ces derniers offre une sorte d'anthologie des trois âges de l'activité meunière depuis le XVIIIe siècle. Le Moulin Neuf, le plus ancien en dépit de son nom, paraît bien représentatif des petits moulins établis en grand nombre sur initiative seigneuriale. Le Moulin du Tertre figure déjà sur le cadastre de 1830 : son important gabarit et sa machinerie en font un représentant de la première révolution industrielle à l'instar de la minoterie rebâtie sans doute à l'emplacement de l'ancien moulin seigneurial de Maure, adossé à la chaussée de l'étang rue de Lohéac. Enfin, l'établissement Celbert établi rue de la Gare est assez caractéristique de la seconde révolution industrielle : l'énergie électrique s'est substituée à l'hydraulique, la minoterie a fait place à une usine impressionnante par son volume.