Dossier d’œuvre architecture IA35005976 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Saint-Lunaire
Quartier de la Pointe du Décollé (Saint-Lunaire)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Dinard
  • Commune Saint-Lunaire
  • Dénominations
    quartier
  • Parties constituantes non étudiées
    promenade, maison, hôtel de voyageurs

Le quartier de la Pointe du Décollé forme le secteur résidentiel le plus luxueux de la station. Sa position privilégiée, en site de promontoire et en marge des quartiers animés de la station, suscite la construction des premières villas de la station puis, l´aménagement de quelques pensions de famille, après la guerre de 1914.

Excursion prisée pour son large panorama par les villégiateurs mondains de Saint-Malo ou Dinard dès les années 1870, la pointe du Décollé avait déjà été l'objet d'une première construction avec le premier sémaphore en 1862. En 1879, la Société Joly du Mérac et Cie lance l'aventure balnéaire de la pointe du Décollé , avec une première série de villas (6 villas existent en 1880, selon le plan dressé par l'architecte Emile Liège), dont sans doute la villa Constantine de style néo-mauresque (détruite en 1966). La société fait faillite en 1886. C'est à "l'inventeur" de la station de Saint-Lunaire Sylla Laraque qu'il revient d'avoir donné l'élan décisif à l'urbanisation de la pointe. Acheteur d'un terrain vierge dès 1891 pour faire édifier la Villa Marcelle, il engage la construction d'un salon de thé conçu comme une annexe du Grand Hôtel dans les mois suivants, ainsi qu'une série de villas dans le goût pittoresque alors en vogue sur l'ensemble de la côte d'Emeraude (villas Martinique, Caprice ou les Quatre Saisons). Avec la villa A Dieu Vat (1907), l'architecture régionaliste prend sur le Décollé un point de départ précoce, avant qu'Henri Sauvage et Charles Sarrazin ne dessinent les plans de la villa Ker Guénolé en 1913. Après 1918, la pointe est perçue comme le lieu de villégiature d'industriels du Nord, mais elle compte aussi des pensions de famille, et l'architecture régionaliste représentée par la Villa Le Revenant (1928, Yves Hémar) s'y impose. Selon le témoignage du sculpteur briacin Armel Beaufils, les terrains se raréfient dès la veille de la Deuxième Guerre Mondiale.

[Lionel Besnard, étude d'inventaire topographique, 2023]

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Données complémentaires architecture IP35

  • DENO
  • HYPOI
  • HYPOE
  • PHYPO
  • STYL
  • NOTA
  • MURS1
  • MURS2
  • SCLE1 4e quart 19e siècle
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • ESPAL
  • PASSAGE
  • ESPAP
  • DISTRIB
  • ORDO
  • ELEV
  • ETAG
  • COMBLE
  • MOUV
  • RDC
  • ACCESA
  • ACCESP
  • NATUA
  • FACCES
  • FAXE
  • FETAG
  • FOUV
  • IAUT sans objet
  • ICHR typicum
  • IESP unicum commune
  • ICONTX structurant
  • PINTE
  • SEL repéré
  • TYPVIL
  • TYPECA
  • POSECA
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Bontems, Max et Roussel, Claude-Youenn. Saint-Lunaire balnéaire, le grand rêve de Sylla Laraque. Ed Cristel. Saint-Malo. 2003. ISBN 2-84421-027-9.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 St-LUN

Bibliographie

  • AUZEPY (Solange). Saint-Lunaire. Petite histoire du Décollé. Dinard : Association des Amis du Musée du Pays de Dinard, 1999.

Documents figurés

  • Saint-Lunaire, pointe du Décollé. Photographie, par Noury. (A.D. Ille-et-Vilaine).

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
    12 FI 076
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
Articulation des dossiers
Contient
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