Cinq moulins furent construits sur la commune : le moulin à vent de Vaucouleur, en plein coeur du village, a été détruit pour faire place à l'église paroissiale ; le moulin à vent de Garel, bâti sur le point le plus haut de la commune, en activité jusque vers 1920, fut détruit vers 1940 ; il ne subsiste rien du moulin à eau du Pont Touraude visible sur le cadastre de 1829 ; le moulin à marée de Fosse Mort, dont il subsiste quelques vestiges ; le moulin à marée de la Herviais qui fonctionna jusqu'en 1913 et dont il subsiste des ruines.

Comme sa voisine La Richardais, Le Minihic, implanté sur les bords de la Rance maritime, a vu se développer une importante industrie de construction navale et d'entretien des navires dès le 18e siècle. Les chantiers s'installèrent au nord de la commune dans les anses de la Gauthier et de la Landriais. Au 19e siècle, le trafic maritime se concentrant à la Landriais (construction d'une cale d'embarquement entre 1887 et 1880), les chantiers s'implantèrent principalement à cet endroit. En 1839, on en comptait quatre. L'un d'eux, le chantier des frères Lemaire, lançait des bateaux sur une cale en maçonnerie d'une dizaine de mètres de longueur. En 1849, une dizaine de chantiers occupaient toute la périphérie de l'anse. Pascale Gauthier rapporte dans son article que les chantiers gagnèrent 294 000 francs or en 1844.

Bien qu'elle ait perdu de son intensité, l'industrie navale n'a pas disparu du Minihic. Fondé en 1850, le chantier de la famille Saubost existe toujours. Repris par François Lemarchand vers 1870-1880, il est aujourd'hui connu sous le nom de "Landriais Marine Service". Il conserve un monument exceptionnel du patrimoine maritime breton, une cale sèche en bois construite en 1908. En restauration depuis 1997, elle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1996.

Deux autres chantiers sont nés depuis : le chantier du Tanet dans l'anse de Saint-Buc et le chantier du Grand-Val au pied de l'ancienne carrière de granulite exploitée jusqu'en 1973.