Texte provisoire, en cours de révision par Erwan le Texier
Terre appartenant, avant la Révolution Française, à la famille Freslon de Saint-Aubin, la Guinardais est décrite dans un procès-verbal d'estimation de biens nationaux, daté de 1800 (voir en annexe). Les deux bâtiments principaux, précédés d'une cour, apparaissent aussi sur le cadastre de 1827, avec un vaste jardin par derrière, entouré lui-même de douves. La richesse du lieu n'est pas démentie par les matériaux dont nous parle le texte : des ardoises sur tous les bâtiments, y compris les refuges à porcs.
Le bâtiment principal actuel, en L, a pris la place des bâtiments d'exploitation anciens. Réciproquement, les dépendance actuelles sont le reste du bâtiment principal d'autrefois, qui mesure près de 25 mètres de long : étable, demeure, fournil et four ; l'abandon de ce logis au profit de l'autre l'a sans doute en partie sauvé de la destruction.
Le paysage, lui, est très modifié : si l'emplacement de la cour, centre de la vie de la Guinardais, est toujours le même, si la route d'accès n'a pas été modifiée, les fonds parcellaires ont été en revanche fortement remaniés. On ne trouve plus de trace du grand jardin ni des douves, car la défense du lieu n'est aujourd'hui plus un enjeu.
Au milieu du 19e siècle, un seul foyer est hébergé là, soit six personnes seulement. Probablement bien moins qu'avant la Révolution, mais aussi plus qu'aujourd'hui.