• inventaire préliminaire, Sainte-Marie
Les maisons, fermes et manoirs documentées sur la commune de Sainte-Marie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme, manoir
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Sainte-Marie

Le recensement du patrimoine bâti réalisé au cours de l'été 2001 a porté sur l'ensemble des ouvrages datant d'avant la guerre 1939-1945. Ce dossier réunit l'ensemble des maisons ou des fermes documentées et illustrées individuellement. Ces ouvrages sont appréhendés comme des unités inséparables de leurs parties constituantes, les parties agricoles pour l'essentiel ; les puits ou les fours, par exemple, ne sont pas traités séparément.

Parmi les 655 demeures recensées, un ensemble de 236 ouvrages a fait l'objet d'un traitement individuel représenté en vert sur le plan annexé ou sur les fonds de carte visualisables à l'aide du Système d'Information Géographique GéoViewer [voir le mode d'emploi d'installation dans le menu du démarrage] ; cet ensemble représente 57 % des ouvrages bâtis en 1946 selon les chiffres de l'I.N.S.E.E.

Les maisons et les fermes

194 maisons et fermes ont été recensées. Elles ont été construites en grande très majorité après 1850 (plus de 45 % des ouvrages recensés). Un grand nombre fut édifié entre 1800 et 1850 (36 %). Les époques antérieures sont peu représentées (15 % pour le 18e siècle, 4 % pour les 17e et 16e siècles).

Essentiellement rural, une caractéristique importante de l'habitat de Sainte-Marie est la présence d'un vaste espace de stockage aménagé sous les combles comme à Maupertuis (ferme 2 et ferme 3). Une chambre, généralement non chauffée, peut également surmonter le rez-de-chaussée. Elle sert occasionnellement, vraisemblablement pour des ouvriers agricoles, comme à la Roulinais (ferme 2), la Jouvergnais (ferme 2, ferme 3), la Rifflais (ferme 2), le Pont d'Aval (ferme).

Le recensement rapporte un même nombre de logis élémentaires à une ou deux pièces, comme au Pont d'Apé (ferme 2), et de logis réunissant sous un même toit les fonctions d'habitation, d'élevage (étable) et de stockage (grenier, fenil, cellier, etc.), comme au Portail (ferme 1), la Posnière (ferme 2) et la Planchette (ferme 2) . On notera quelques formes atypiques de ces logis à fonctions combinées aux Landriaux (ferme 2), la Couplais (ancienne ferme 3), le Pâtis David (ferme 3).

On retrouve l'habituelle inversion porte-fenêtre qui permet, au milieu du 20e siècle, d'aménager une chambre et une salle là où il y avait une pièce unique à l'origine comme aux Brûlais (ferme 2).

Les manoirs

Paul Banéat mentionne trois manoirs sur la commune. Il ne subsiste aujourd'hui que les ruines du manoir de Rohignac, au sud, qui conserve une tourelle d'escalier du 16e siècle (?). Au nord de la commune, les manoirs de la Buffardais et de la Noë n'existent plus ; ils ont fait place à d'importantes exploitations agricoles. Le manoir du Drenneuc, au sud du Brûlais et au nord de la Garenne de Dreux, n'a laissé aucune trace.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 236
    • étudiées 0

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001