Églises et chapelles

Avant la création de la paroisse de Sainte-Marie en 1845, que consacre la construction d'une église importante entre 1858 et 1866 par l'architecte Édouard Brossais Saint-Marc, plusieurs chapelles se trouvaient sur le territoire de l'actuelle commune. La seule qui subsiste est celle de Saint-Jean d'Épileur, édifice remarquable par son ancienneté et surtout par l'important ensemble de peintures murales qu'il abrite. La chapelle Saint-André puis Sainte-Marie, construite en 1820 au nord du hameau du Haut de Prain, puis sécularisée, a été partiellement démolie pour faire place à une grange, tandis que la chapelle Saint-Laurent avait déjà disparue au milieu du 19e siècle. En revanche, au village de la Magdelaine, une chapelle attestée au 16e siècle, et qui semble avoir existé jusqu'à la fin du 18e siècle, avait vraisemblablement été fondée par les moines de l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon pour desservir une léproserie ; seule une croix et un if marquent l'emplacement de cet ancien lieu de culte qui était entouré d'un cimetière.

Croix de chemin

Sur les 19 croix de chemin repérées sur la commune, la plupart peuvent être datées de la 1ère moitié du 20e siècle. Plusieurs croix anciennes doivent cependant être signalées, en particulier la croix du Quirion remontant peut-être au 16e siècle, ainsi que les croix du Bois-Mahé du village des Pâtis et la croix du village de la Magdelaine, des 17e ou 18e siècles. Il s'agit de croix palis de schiste, sans socle, dont le type est répandu dans la partie sud-ouest de l'Ille-et-Vilaine et surtout dans l'est du Morbihan.