Les ardoisières
Si quelques sites d'exploitation aériens sont encore visibles sur le territoire communal, les anciennes ardoisières de la Grée Saint-Jean, au sud-ouest, furent les plus importantes. Comme d'autres communes du sud du département d'Ille-et-Vilaine, la qualité du schiste de Sainte-Marie a permit le développement d'une petite industrie ardoisière. La construction de la voie ferrée Rennes-Redon lui profita certainement. Elle atteignait son apogée en 1878 ; elle occupait alors 220 ouvriers, soit 10,6 % de sa population. Les concessions furent rachetées par les Ardoisières d'Angers en 1922 mais l'exploitation était déjà bien essoufflée au début du 20e siècle ; seuls 22 ouvriers y travaillaient entre 1907 et 1909. La fermeture des carrières provoqua l'émigration d'une partie de la population à Trélazé. Aucune trace architecturée de cette activité n'a pu être recensée.
Les moulins
Sept moulins furent construits sur le territoire communal de Sainte-Marie. La carte de Cassini (fin 18e siècle) signale trois moulins : moulin à eau de l'Aumônerie, moulin à vent de l'Aumônerie, le moulin à vent de Pont d'Apé. Seuls le moulin à eau de l'Aumônerie existent encore à l'état de vestiges ; le moulin de Pont d'Apé était mentionné sous l'appellation de moulin de Guerchemin sur le cadastre de 1847.
Le cadastre de 1847 présente cinq moulins : le moulin à vent de l'Aumônerie (ou moulin Poirier ; vestiges), moulin à vent de la Pierre Bise (détruit), moulin à vent de Saint-Laurent (détruit), ancien moulin à eau de l'Aumônerie, moulin à vent de Guerchemin (ancien moulin de Guerchemin ; détruit). Le moulin à vent de la Grée de la Roche (déclassé) fut donc construit après cette date.
Les annuaires
Les annuaires mentionnent une scierie mécanique d'un certain Métayer dans le bourg en 1939, ainsi qu'une minoterie tenue par A. Morice.