A la fin du 18e siècle, Jean-Baptiste Ogée dressait la liste de huit "maisons nobles" de Bonnemain du 15e siècle : la Cheze (auj. la Chaise), la Barbotaye (auj. la Barbotais), la Ville Amaury, le Buat (auj. le Buet), le Rocheeitier (auj. le Rocher Eslier), la Guihomeraye (auj. la Guihomeraie), la Bouaye Guiomarz (auj. le Bois Guihomac), Trémignon, la Chalopinaye, la mettrie de Mont-Ferrant (auj. Montferrand). Cette liste a été mise à jour dans les années 1920 par Paul Banéat. L'auteur mentionne la disparition des manoirs de la Ville Amaury, de la Barbotais et de Montferrand. Il ajoutait, par contre, le manoir du Rocher Cordier

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L'enquête de terrain a permis le recensement de quatre manoirs ou châteaux. Le plus imposant est le manoir de la Chaise. Le logis est fortement remanié mais il conserve son étang et son moulin à eau, l'une des pièces maîtresses du patrimoine architectural bonnemainésien. Déclassé en bâtiment, le manoir de la Guihomeraie est en mauvais état. Il a perdu sa chapelle, l'unique chapelle privative de la commune, déjà déclassée en cellier à la fin du 19e siècle. Le château des Diablaires est un ouvrage de la 2e moitié du 19e siècle ; il a été bâti à peu de distance de l'emplacement de l'ancien manoir (détruit) mentionné dans les textes dès le 15e siècle.

Citons les cas de la Bérichère et du Rocher Cordier, non mentionnés dans les listes de J.-B. Ogée et de P. Banéat. La Bérichère possède toutes les caractéristiques du manoir (site isolé, tour d'escalier, architecture savante, etc.). C'est l'une des plus belles constructions de la commune. Le Rocher Cordier serait une ancienne métairie. Elle conserve l'un des plus intéressant ouvrages de Bonnemain : une maison de retenue (?) à tourelle en encorbellement du début du 17e siècle.