I. L'usine métallurgique des Forges
Les Forges sont à cheval sur les communes de Paimpont et de Plélan-le-Grand. L'analyse du cadastre montre que les logis d'ouvriers, de maître de forges, les bureaux, l'église, etc. sont sur la commune de Paimpont. Mais la majeure partie des outils de production sont sur la commune de Plélan (hauts fourneaux et fonderies). La maison de l'Évêché et l'ancien Hôtel Peurichard peuvent être rattachés au site ainsi que les maisons en série des Maisons Neuves, vraisemblablement d'anciennes maisons d'ouvriers.
II. Les moulins
Marteville et Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, ont dressé une liste des moulins de Plélan-le-Grand au milieu du 19e siècle : cinq moulins à eau : Ruisselée, Trécouët, la Chèze, Beaulieu, Grand-Bois ; 3 moulins à vent : le Haut (deux moulins), la Chèze. Curieusement, le moulin à eau du Gué n'est pas cité alors qu'il est mentionné sur le cadastre de 1823.
Le recensement réalisé au cours du printemps 2002 a relevé 4 moulins et 1 minoterie. Le moulin de Beaulieu, au sud de la commune, a disparu après 1823 (date du premier cadastre) avec son bassin de retenue. Un moulin à vent au sud de la commune, dit Moulin de Haut sur le cadastre de 1823 entre les Champs Blancs et le Breil du Coq, a disparu. La Rosière était un ancien moulin à eau ; le bâti a été complètement restructuré, l'environnement également (bassin de retenue transformé, cours d'eau détourné). Le site est aujourd'hui illisible.
III. L'artisanat plélanais dans les annuaires déparementaux
L'Annuaire Officiel d'Ille-et-Vilaine mentionne en 1914 : un photographe, dix cordonniers, un sabotier. En 1939 : deux bonneteries Debordes, Roulé, Mérel, Grignard. En 1900 : la fabrique d'eaux gazeuses artificielles d'Auguste Soquet.
Les scieries
En 1911 : la scierie Roullé. En 1921, la scierie Métayer. En 1924, la scierie Malle. En 1939 : les scieries Legroff, Ferchaud-Meaul.
Les moulins
De 1893 à 1899 : les minoteries Chauvin, Grouget, Davy, Urvoy. De 1909 à 1939 : les minoteries Davy, David, Texier, Desbois, Lochet, Cherel, Henry, Gernigon. En 1936 : les moulins Roger, Gernigon, David, Laperche.
Plusieurs minoteries et moulins et ont été identifiés lors du recensement effectué au printemps 2002 : les moulins à eaux de la Ruisselée, du Trécouët, du Gué, du Grand Bois et de la Chèze, de la Rosière. L'ensemble de ces ouvrages a fait l'objet d'un dossier individuel à part celui de la Rosière qui a vu ses bâtiments et son environnement complètement restructurés lors d'une récente rénovation. Ce moulin était pourtant l'un des plus anciens connus sur la commune puisqu'il est mentionné dans les documents d'archives depuis 1820 sous le nom de "moulin à farine Ramel". On sait également qu'il fut transformé en minoterie au début du 20e siècle par un certain David qui le faisait encore fonctionner en 1939.
Photographe à l'Inventaire