Comme les deux cités voisines, cet ensemble urbain concerté est construit dans le lotissement du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, dans l'immédiat après-guerre. C'est l'une des cités-jardins réalisées à Rennes, au sud du boulevard circulaire qui marquait la limite de la ville à la veille de la guerre. Elle témoigne d'une première stratégie d'extension et de relogement mise en oeuvre au lendemain de la guerre qui fait la promotion du logement individuel associé à un petit jardin potager. Cette politique urbaine qui avait trouvé son plus fervent défenseur chez Henri Sellier, dans les années 20, sera supplantée par les zones d'urbanisation prioritaire de la fin des années 50 qui reposent essentiellement sur le logement collectif.
Ici, l'utilisation de modèles types à une, deux ou six unités d'habitation est associée à l'utilisation d'un matériau «noble» : la pierre.
Photographe à l'Inventaire