Dossier d’œuvre architecture IA35023622 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Caserne, dite Quartier Margueritte puis Maurice-Guillaudot, boulevard Jacques-Cartier (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Adresse boulevard Jacques-Cartier
  • Cadastre 1980 CX

Les archives communales (série H) mentionnent la cession par la ville d'un terrain de plus de 13 hectares pour l'établissement d'un régiment de cavalerie, en 1910. L'année suivante, les travaux de viabilisation du terrain sont effectués. En 1919, la caserne prend le nom de quartier Margueritte. En 1930, des terrains sont vendus à la société Bretonne d'Habitations à Bon Marché, en vue de la construction de 23 logements pour les sous-officiers et les officiers mariés. Les documents relatifs à la construction de la cité HBM de la rue Pierre-Martin établissent que l'immeuble de la rue du Garigliano est construit en 1931 par l'entrepreneur Paul Richier, sur les plans de l'architecte Georges Lefort. Un plan de masse joint au dossier indique l'affectation des différents corps de bâtiment. Le plan d'extension de 1928 prévoit l'ouverture du boulevard Georges-Clemenceau, qui sera réalisée en 1933. Trois ans plus tard, 11 385 m2 seront lotis, en bordure du nouveau boulevard. En 1936, au moment de l'ouverture de la rue du Garigliano, on construit des logements supplémentaires pour le casernement des gardes mobiles. Le plan joint au dossier figure 12 pavillons destinés au logement, des bâtiments administratifs et des annexes. Les permis de construire mentionnent la construction de garages et de locaux techniques, en 1968.

La caserne est rebaptisée en 2016 du nom d'un ancien résistant, devenu ensuite général de brigade, Maurice Guillaudot.

Au nord de la parcelle, divisée par la rue du Garigliano, se situe la caserne, dite Quartier Margueritte, au sud, le long du boulevard Georges-Clemenceau, s'étend la gendarmerie.

Les corps de bâtiments de la caserne sont regroupés en deux pôles. A l'est de la rue du Garigliano se situent les bâtiments administratifs, les services et les remises, construits en moellons de schiste (enduits pour le corps principal et les pavillons d'entrée), à l'ouest sont regroupés des logements (pavillons à plusieurs unités d'habitation et immeubles). L'ancienne infirmerie subsiste, au sud-ouest de la rue du Garigliano, elle aussi construite en moellons de schiste masqués par un enduit, elle compte un étage carré et un étage de comble et présente une façade à 14 travées.

Les pavillons d'entrée, à un étage carré, présentent 6 travées en façade sur rue et 2 travées en retour ils comportent un parement de briques silico calcaires.

  • Murs
    • schiste moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO
  • NOTA
  • SCLE1
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT nsp
  • ICHR typicum
  • IESP unicum aire d'étude
  • ICONTX structurant
  • ITOPO site de périphérie
  • PINTE La construction d'une caserne de garnison abritant un régiment de cavalerie, ardemment souhaité par la municipalité qui y voyait une source de revenus appréciable, aura des conséquences multiples sur le plan du développement urbain. L'édifice, d'une grande qualité architecturale, dont l'auteur reste à identifier, favorise le développement du quartier du faubourg de la Magdeleine et du quartier de Villeneuve, au nord, mais constitue une limite au delà de laquelle la ville ne s'étendra qu'après la seconde guerre. L'importance des terrains mobilisés, plus de 13 hectares, clos de hauts murs, est en effet déterminante. La construction de la gendarmerie, au sud, et l'ouverture de la rue du Garigliano, vers 1935, conjuguées au prolongement du boulevard Georges Clémenceau, offraient une opportunité qui sera freinée par le seconde guerre. La configuration du secteur des Champs-Manceaux, au sud, en est une des conséquences regrettable.
  • POS 3
  • SEL sélection requise
  • PART
  • NATURE
  • RESEAU
  • MORPHO
  • IMPBA
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • A. C. Rennes. Série H ; H 144. Quartier Margueritte.

    Archives municipales de Rennes : Série H ; H 144
  • A. C. Rennes. Série H ; H 144bis. Quartier Margueritte.

    Archives municipales de Rennes : Série H ; H 144bis
  • A. C. Rennes. Permis de construire ; 761 W 12. Rue du Garigliano (1955-1969) .

    Archives municipales de Rennes : 761 W 12
  • A. C. Rennes. Permis de construire ; 799 W 25. Rue Pierre Martin (1925-1971) .

    Archives municipales de Rennes : 799 W 25

Bibliographie

  • I. F. A. Rennes, continuer la ville. L'urbanisation d'un quartier pavillonnaire à la périphérie du centre ancien, Paris : l'Art en province, 1987.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 87-88

Documents figurés

  • Rennes. Quartier Margueritte, carte postale, 1er quart 20e siècle, in Rennes et pays de Rennes en 1900, Cesson : Jean-Luc et Jean-Marie Boure éditeurs, Mémoire photographique de notre siècle, 1992.

    p. 55
  • Rennes. Quartier Margueritte, carte postale, 1er quart 20e siècle, in Rennes et pays de Rennes en 1900, Cesson : Jean-Luc et Jean-Marie Boure éditeurs, Mémoire photographique de notre siècle, 1992.

    p. 55
Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999