Dossier d’œuvre architecture IA35025415 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Usine de fibres artificielles et synthétiques dite la Soie Artificielle Française de Rennes, puis usine de moutarde, avenue Chardonnet, Baud (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Lieu-dit Baud
  • Adresse avenue Chardonnet
  • Cadastre 1980 CL 11, 50, 57, 27, 40
  • Dénominations
    usine de fibres artificielles et synthétiques
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, voie ferrée, château d'eau, bureau, entrepôt industriel, conciergerie, magasin industriel, séchoir, laboratoire, édifice commercial

En avril 1932, la fabrique fougeraise de chaussures Toutain et Fils loue un atelier afin de continuer la production de talons et de bouts durs en raison du conflit qui sévit à Fougères (35).

Les bâtiments de l'ancienne chaufferie sont occupés, depuis 1966, par le siège social de la société anonyme Grands Moulins Prod'homme, créée en 1958, et spécialisée dans la fabrication d'aliments pour le bétail.

L'ancien appartement de gardiennage ainsi qu'un local de 400 m2, sont loués à l'entreprise de menuiserie et plâtrerie Guérin, créée en 1980.

Une usine de moutarde s'installe également sur le site. Divers autres bâtiments sont occupés par la SARL BIP (Bretagne Information Publicité) et la SARL EDIBIP, imprimeries créées respectivement en 1972 puis en 1983 par M. Ollivier, également propriéraire de Rennes FM, anciens locaux des meubles Jean Richou. Le site comprend également la société anonyme Langlois-Sobreti implantée depuis 1970, négoce et installation d'équipements thermiques, acoustiques et frigorifiques, les établissements Chevet, société anonyme installée depuis 1974, négoce de produits de carossserie automobile et d'ameublement mais aussi fabricant de bâches et d'articles en cuir, les sociétés anonymes Matériaux de l'Ouest, Gomaloc, la menuiserie Blanvillain, etc.

Le 20 février 1919, un procès verbal d'enquête autorise la société La Soie Artificielle Française à établir une usine de fabrication de soie artificielle à partir du collodion, sous réserve que les eaux résiduaires soient épurées par un traitement approprié avant d'être rendues à la rivière. Un arrêté préfectoral du 12 juin 1923 autorise la société anonyme la Soie Artificielle Française de Rennes, à pratiquer une prise d'eau dans la Vilaine. Le 19 février 1929, malgré une mise en chômage de l'usine, le directeur général de la Soie Artificielle de Rennes, M. Rosenthal, demande l'autorisation de continuer son activité en précisant qu'il a effectué quelques agrandissements. A la fin de l'année 1930, la société est mise en faillite, les immeubles et l'usine sont vendus. Diverses entreprises s'installent alors dans les différents bâtiments de la soierie artificielle formant ainsi une zone artisanale. Au nord du château d'eau, un bâtiment signalé comme appartenant à l'ancien moulin Bodin, est aménagé en 1959, sur les plans de Pierre et André Costes, du bureau technique du Bâtiment et des Travaux Publics, pour la société Brun.

Site desservi par embranchement ferroviaire de part et d'autre duquel s'organisent les différents ateliers de la soierie. Les bâtiments des anciens séchoirs comprenant également le magasin du colon, le réservoir aux acides et l'atelier de lavage du pryroxyle sont construits en schiste et sont couverts d'ardoise et de ciment amiante. Le château d'eau, très remanié et en partie détruit, est en schiste, en brique creuse et en ciment dans sa partie haute. Il est accolé au bâtiment renfermant le collodion, de plan rectangulaire, en schiste, flanqué de contreforts. Le laboratoire, à un étage carré et un étage de comble, est construit en schiste et couvert d'un toit à croupe en ardoise. Au centre du site, subsiste en partie un atelier enduit et couvert de deux sheds en ardoise. Le logement du concierge, à un rez-de-chaussée et un étage de comble, est construit en schiste et couvert d'un toit à longs pans en matériau synthétique. Dans son prolongement, sont implantés les différents bureaux, construits dans les mêmes matériaux, puis les magasins d'emballage et d'expédition en rez-de-chaussée, couverts d'un toit à longs pans. Les chaudières, le garage pour automobiles ainsi que l'entrepôt industriel sont situés dans un vaste bâtiment en grès, à un étage carré. La façade postérieure est enduite. Ce bâtiment se compose de trois corps accolés à pignon en façade et couverts chacun d'un toit à longs pans en matériau synthétique.

  • Murs
    • schiste
    • moellon
    • béton armé
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO
  • NOTA
  • SCLE1
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT typicum
  • ICHR typicum
  • IESP typicum aire d'étude
  • ICONTX
  • ITOPO
  • PINTE
  • POS 1
  • SEL repéré
  • PART
  • NATURE
  • RESEAU
  • MORPHO
  • IMPBA
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série M ; 5 M 236. Etablissements insalubres et incommodes. Ateliers de préparation des soies de porcs et fabriques de brosses. Soie artificielle (1928-1929) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série Q ; 2Q 212. Domaine de l'Etat, domaine fluvial. Vilaine, concessions temporaires, Rennes .

    autorisation accordée à M. Delpech, directeur de la Soie Artificielle Française, d'établir une prise d'eau dans la Vilaine au bief de Saint-Hélier (1923-1931)
  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série U ; 6 U 1 1922. Tribunal de commerce de Rennes, dépôt d'actes de société (1922) .

  • A. C. Rennes. Série I ; I 94. Police, hygiène publique, salubrité. Etablissements insalubres et dangereux. Clos d'équarrissage. Dépôts d'explosifs et de poudres (1816-1951) .

  • A. C. Rennes. Série I ; I 93. Police, hygiène publique, salubrité. Etablissements insalubres et dangereux (an XIII-1942) .

  • A. C. Rennes. Aménagement urbain ; 1080W 8.ZA de Chardonnet, recensement des entreprises, plans (1984-1990) .

  • A. C. Rennes. Permis de construire ; 746 W 26. Avenue Chardonnet (1945-1963) .

Documents figurés

  • Usine de soie artificielle, plan d'ensemble, 14 mai 1928 (A. D. Ille-et-Vilaine ; 5M 236).

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001