Un premier lotissement de 20000 m2, dont les plans sont tracés par le géomètre Lemay pour M. de Mellon, est autorisé en 1931. La rue Albert-Thomas, ouverte dans ce lotissement, rejoint l'ancienne ligne de tramway ; elle sera classée dans la voirie urbaine, en 1940, à la demande des riverains. Une extension de 48000 m2, dont le plan est également dessiné par le géomètre Lemay, est réalisée, au sud, en 1933, desservie par quatre rues nouvelles. En 1938, un troisième lotissement de 5500 m2 est autorisé, en bordure de la rue Blaise-Pascal, aménagée après la suppression de la ligne de tramway. Rue Albert-Thomas, les maisons sont essentiellement construites entre 1933 et 1936, principalement par l'entrepreneur Tomine mais également par les entrepreneurs Gougeon, Moncarré, Finotto et Brochard. Le mosaïste Odorico réalise le décor de la maison située au n°18, en 1941, et l'architecte Perrin dessine les plans de la maison située au n°2, en 1954. Au sud, les maisons les plus anciennes sont situées rue du Docteur-Calmette, construites par les entrepreneurs Petaut, Tomine, Médard, Rallé, Quémerais et Gernigon, entre 1934 et 1939. Après la guerre, le développement du bâti est plus important entre 1947 et 1955 (rues Carle-Bahon et Eugène-Quessot). De nombreuses transformations (agrandissement) ont lieu dans les années soixante ainsi que quelques nouvelles constructions (rue Carle-Bahon). On retrouve les entrepreneurs Fourrier, Dauphin, Painetvin, Châtel, Bouchard et Gernigon. Quelque architectes interviennent dans les années cinquante, Georges Maillols et E. Laforge, en 1952, les agences Crommen et Deltombe et Perrin et Martin, en 1957 et 1959. Rue Blaise-Pascal, les maisons sont essentiellement construites dans la première moitié des années cinquante. On y retrouve les architectes E. Laforge, en 1951, et Perrin et Martin en 1952.