L'actuel groupe scolaire Saint-Michel, qui reste un pôle structurant du quartier, constitue un exemple remarquable de l'évolution de l'architecture scolaire du 20e siècle à Rennes, tant sur le plan urbanistique qu'architectural. Il témoigne de la présence des établissements privés dans les quartiers périphériques de la ville, qui précède souvent celle des écoles publiques, et illustre une typologie qui se distingue des modèles élaborés par les architectes de la ville pour les écoles publiques. La forme architecturale, souvent proche des édifices d'habitation, maisons ou immeubles, et la présence presque systématique d'un pensionnat sont une constante dans l'architecture scolaire privée au 19e siècle. Les agrandissements successifs, représentatifs de la rapidité avec laquelle ces établissements font face aux besoins d'extension et de modernisation, témoignent également de la production des architectes rennais actifs dans ce domaine, ici Louis Chouinard. L'édifice est sans doute associé, à l'origine, à l'ancienne école de garçons, actuel collège Saint-Hélier, et à une salle de patronage, phénomène également fréquent, qu'on retrouve rue Papu ou boulevard de La-Tour-d'Auvergne, mais dont peu d'exemples témoignent encore.
- inventaire topographique, Rennes
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Carpentier AlineCarpentier AlineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes ville - Rennes ville
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Commune
Rennes
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Adresse
1 à 3 rue de Châteaugiron
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Cadastre
1980
BZ 67, 504, 519 à 521, 577, 578
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Dénominationsécole primaire, groupe scolaire
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Parties constituantes non étudiéespensionnat, logement, préau, aumônerie, conciergerie, gymnase
Une école libre de filles est attestée par les annuaires dès 1911, tout comme la maison de l'aumônier construite à l'est de l'école. Les permis de construire conservés aux archives communales indiquent qu'en 1922, la Société Civile Immobilière de Moka fait construire une conciergerie et un bâtiment en rez-de-chaussée à usage de dortoir, implanté à l'aplomb de la voie. L'école est agrandie par l'entrepreneur Colin aîné qui réalise la surélévation des pavillons latéraux, en 1930, puis du corps central, en 1937, pour aménager quatre chambres individuelles et une salle de cours ménager. Deux dortoirs sont alors aménagés au premier étage. Sinistrée lors du bombardement du 8 mars 1943, l'école est agrandie sur les plans de l'architecte Louis Chouinard, en 1947. Une aile abritant quatre classes et un préau sont construits au nord-est des bâtiments d'origine, de part et d'autre d'une cour. Un jardin au nord et un verger à l'est sont visibles sur les plans de l'architecte. L'établissement est agrandi au nord (prolongement de l'aile construite en 1947 et construction d'un gymnase) après 1958, date du plan de Rennes sur lequel ces parties ne sont pas visibles.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1922, daté par source
- 1930, daté par source
- 1937, daté par source
- 1943, daté par source
- 1947, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Personnalité :
Société Civile Immobilière de Mokacommanditaire attribution par sourceSociété Civile Immobilière de MokaCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
L'édifice est situé sur une parcelle bordée au nord par la rivière de la Vilaine et au sud par une voie primaire, au niveau d'un site de jonction. La parcelle est desservie par deux accès, l'un signalé par une conciergerie (entrée de l'école), l'autre donnant accès à un logement disposant d'un jardin antérieur (aumônerie). L'école, construite en maçonnerie masquée par un enduit et couverte d'ardoises, est formée d'un corps central à deux étages carrés flanqué de deux pavillons latéraux à un étage carré. Au centre de la parcelle, un corps de bâtiment de plan allongé à un étage carré est construit avec une ossature en béton armé et remplissage de briques creuses. Au nord-est de la parcelle se situe un gymnase.
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Murs
- schiste
- enduit
- enduit
- moellon
- maçonnerie
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
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État de conservationremanié
Données complémentaires architecture Rennes
- DENO
- HYPO
- PHYPO
- NOTA
- SCLE1 1900 vers ; 1930 ; 1937 ; 1960 vers
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- PASSAGE
- ESPAL
- ESPAP
- TAPA
- BOUTIQ
- NACC
- AUTO
- ACC1
- ACC2
- ESCAFO
- ESCAPO
- RDC
- ETAGE
- ENTRESOL
- COMBLE
- ATTIQUE
- TRAV1
- TRAV2
- TRAVANGLE
- MUR
- ANGLE
- ORIEL
- BALCON
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum aire d'étude
- ICONTX structurant
- ITOPO site de périphérie
- PINTE
- POS 3
- SEL étudié
- PART
- NATURE
- RESEAU
- MORPHO
- IMPBA
- SURF
- LOTS
- VOIES
- PRESC
- VEGETAL
- OBS
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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A. C. Rennes. Permis de construire ; 746 W 37. Rue de Châteaugiron (1930-1938) .
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A. C. Rennes. Permis de construire ; 746 W 38. Rue de Châteaugiron (1939-1952) .
Documents figurés
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[1930]. Ecole Saint-Michel. Projet de surélévation, tirage de plan, 1930 (A. C. Rennes).
Ancien patronage et école, actuellement collège Saint-Hélier, 3 à 9 impasse Frère-Salomon ; 133 et 135 rue de Châteaugiron (Rennes)
Adresse : 3 à 9 impasse, Frère-Salomon, 133 et 135 rue de Châteaugiron
Orphelinat et foyer dits Solitude de Marie-Joseph, 137 rue Saint-Hélier (Rennes)
Adresse : 137 rue Saint-Hélier
Aîné