• inventaire topographique, Rennes
Ancien manoir des Hautes-Gayeulles (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Lieu-dit les Hautes-Gayeulles
  • Cadastre 1812 B 90 à 127 ; 1842 L 94 à 159 ; 1980 IR 7 à 20
  • Dénominations
    manoir, ferme
  • Destinations
    manoir, ferme, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, étable à vaches, grange, abreuvoir, étable à chevaux, étang, ferme

La plate-forme et l'étang, au nord-est de l'édifice actuel, constituent les vestiges de l'emplacement de l'ancien manoir, comme le confirme le cadastre de 1842, sur lequel les douves sont encore partiellement visibles, à l'ouest.

L'ancien logis, de plan en L, qui peut dater du 16e siècle (analyse stylistique) est aujourd'hui altéré en façade par les remaniements des ouvertures. Le corps de bâtiment en retour d'équerre, au nord, a été prolongé dans la 2e moitié du 19e siècle et remonté en terre, à l'arrière, après sa destruction partielle (il est actuellement deux fois moins profond que sur le cadastre de 1842). La grange, au sud de l'ancien logis a été reconstruite dans la 2e moitié du 19e siècle. L'écurie, au nord, date de la 2e moitié du 19e siècle.

Un logis, visible sur le cadastre de 1812, mais aujourd'hui détruit, se situait dans l'axe d'une nouvelle avenue, aménagée entre 1812 et 1842, qui subsiste à l'état de vestige.

La ferme de la Louvinais, au sud, également construite entre 1812 et 1842, conserve des dépendances agricoles en terre et un logis à 3 pièces en moellons de schiste, remonté en terre et doublé au nord dans la 2e moitié du 19e siècle, dont datent également les deux dépendances agricoles en schiste, au nord et à l'ouest.

Selon Paul Banéat, l'ancien manoir des Hautes-Gayeulles est attesté dès la 1ère moitié du 12e siècle. Il possédait une chapelle mentionnée dans des actes notariés de 1688. Le manoir appartenait aux du Rocher, entre 1405 et 1513, puis passa par alliance aux Marquer, qui le possédait en 1545, aux Bourgneuf, qui en étaient propriétaires en 1614, enfin aux Rogier, comtes de Villeneuve, qui l'avaient en 1665 et 1700, date à laquelles ils l'ont vendu aux Ravenel, seigneurs du Boisteilleul, puis de Cucé qui le possédaient en 1789. L'auteur cite une pièce de terre, à 50 m à l'est du manoir, portant le nom de Cimetière-des-Huguenots. Le cadastre de 1812 figure un ensemble de bâtiments et une cour, entourés de jardins et d'un verger, au sud-est, mais également d'une avenue, qui s'étend au sud-ouest. Le cadastre de 1842 donne une représentation plus précise et permet d'observer un corps de logis de plan en L et un corps de bâtiment en retour d'équerre, au nord, un corps de bâtiment au sud-ouest et un logis au sud, dans l'axe d'une nouvelle avenue, orientée au sud, mais également un abreuvoir et deux petits corps de bâtiment. Au sud-est, de l'ancien manoir, apparaît la ferme de la Louvinais.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

L'édifice actuel, divisé, se compose d'un ancien logis à deux portes accolées (remanié en façade), de plan en L, construit en moellons de schiste enduits et prolongé, à l'ouest par une écurie, en moellons de schiste, initialement séparée par un passage aujourd'hui fermé. Une étable, en retour d'équerre à l'est, est construite en moellons de schiste et en terre pour les façades latérale et postérieures ; une grange en moellons de schiste, se situe à l'écart, à l'ouest, selon une orientation oblique par rapport à l'ensemble de tous les autres bâtiments. La ferme, au sud, est formée de corps de bâtiments disjoints en U formant cour, construits en terre et de deux dépendances agricoles en moellons de schiste, situées au sud et au nord. Au nord-est, s'étendent une chaussée et un étang qui délimite une plate-forme, actuellement baignée au nord et à l'est. Un ancien abreuvoir est situé entre l'ancienne métairie et la ferme.

  • Murs
    • schiste
    • terre
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • État de conservation
    remanié

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO
  • NOTA
  • SCLE1
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT typicum
  • ICHR typicum
  • IESP typicum aire d'étude
  • ICONTX
  • ITOPO
  • PINTE
  • POS 2
  • SEL repéré
  • PART
  • NATURE
  • RESEAU
  • MORPHO
  • IMPBA
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, histoire, archéologie, monuments. Rennes : Librairie Moderne J. Larcher, 1927-1929.

    p. 224

Documents figurés

  • [1842]. Plan cadastral parcellaire de la commune de Rennes. Section L, dite des Hautes-Gayeulles, 2e feuille, dessin, Jouchel du Ranquin, Roger, Viel, Ferré et Simon géomètres, 1842 (A. D. Ille-et-Vilaine).

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
  • [1812]. Plan cadastral parcellaire de la commune de Rennes. Section B, dite de Saint-Laurent, 2e feuille, dessin, 1812 (A. D. Ille-et-Vilaine).

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002