Selon Paul Banéat, l'ancienne maison noble de la Grabotière est attestée en 1664, date à laquelle elle appartient aux Louaisel. Propriété des Pichot, entre 1695 et 1733, elle est vendue aux Prodhomme, sieurs de la Lande, en 1745. Au 19e siècle, elle appartiendra à des proches de la famille Brossays-Saint-Marc. Selon l'auteur, un acte notarié de 1733 indique qu'elle posédait une tonelle et des allées de charmiers. Une statue de la Vierge, en terre cuite, protégeait la ferme de la foudre, au 18e siècle ; elle fut placée dans un oratoire après la Révolution, qui était un lieu de pélerinage. Plusieurs corps de bâtiment sont visibles sur le cadastre de 1842. Un corps de logis, au nord de la cour, et plusieurs dépendances isolées construites à l'est et à l'ouest. Un vivier est visible au nord-ouest.