L'édifice a subi de premières transformations, entre 1812 et 1842, comme le montre la comparaison entre les deux plans cadastraux. Les deux anciens viviers de plan rectangulaire ont disparu, comme le canal de dérivation qui les contournait, à l'ouest. Un nouveau plan d'eau de plan circulaire a été aménagé et un nouveau canal le relie au grand vivier, situé à l'est du chemin d'accès. L'avenue, figurée au nord du jardin a également disparu entre ces deux dates.
La demeure et son parc ont été construits entre 1842 (date du cadastre où ils ne sont pas visibles) et 1858, date à laquelle la famille de l'actuel propriétaire s'est installée aux Roches. Le plan d'eau est un réaménagement de l'ancien vivier. Un nouvel accès à la ferme est aménagé après la construction d'une orangerie qui ferme l'ancien accès.
La ferme conserve des vestiges de l'ancienne maison noble, citée par Banéat, transformée en étable et partiellement reconstruicte en terre (mur ouest) au début du 20e siècle, comme l'indiquent les encadrements de baie en briques et la forme du toit. Au nord de la cour, subsistent également un corps de bâtiment que la forme de la charpente permet de dater du 18e siècle, agrandi à l'est, comme le montre la comparaison avec le plan de 1842. Au sud de la cour, le petit logis en moellons de schiste remplace l'ancien fournil, visible sur le cadastre de 1842. Le corps a été reconstruit au milieu du 19e siècle, sans doute au moment de la construction de l'ancienne orangerie. La dépendance agricole, au nord-ouest de la cour, ainsi que la porcherie, qui n'apparaissent pas sur le cadastre de 1842, sont donc postérieurs à cette date. Le vivier a sans doute été déplacé à l'ouest de la cour de la ferme, au moment de la construction de la nouvelle demeure.