• inventaire topographique, Rennes
Ancien manoir puis ferme et maison des Roches (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Lieu-dit les Roches
  • Cadastre 1812 H 154 à 185 ; 1842 F 72 à 95 ; 1980 EZ 42 à 51, 97 à 99
  • Dénominations
    manoir, ferme
  • Destinations
    manoir, ferme, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    vivier, avenue de jardin, parc, ferme, étable à vaches, étable à chevaux, porcherie, abreuvoir, puits

L'édifice a subi de premières transformations, entre 1812 et 1842, comme le montre la comparaison entre les deux plans cadastraux. Les deux anciens viviers de plan rectangulaire ont disparu, comme le canal de dérivation qui les contournait, à l'ouest. Un nouveau plan d'eau de plan circulaire a été aménagé et un nouveau canal le relie au grand vivier, situé à l'est du chemin d'accès. L'avenue, figurée au nord du jardin a également disparu entre ces deux dates.

La demeure et son parc ont été construits entre 1842 (date du cadastre où ils ne sont pas visibles) et 1858, date à laquelle la famille de l'actuel propriétaire s'est installée aux Roches. Le plan d'eau est un réaménagement de l'ancien vivier. Un nouvel accès à la ferme est aménagé après la construction d'une orangerie qui ferme l'ancien accès.

La ferme conserve des vestiges de l'ancienne maison noble, citée par Banéat, transformée en étable et partiellement reconstruicte en terre (mur ouest) au début du 20e siècle, comme l'indiquent les encadrements de baie en briques et la forme du toit. Au nord de la cour, subsistent également un corps de bâtiment que la forme de la charpente permet de dater du 18e siècle, agrandi à l'est, comme le montre la comparaison avec le plan de 1842. Au sud de la cour, le petit logis en moellons de schiste remplace l'ancien fournil, visible sur le cadastre de 1842. Le corps a été reconstruit au milieu du 19e siècle, sans doute au moment de la construction de l'ancienne orangerie. La dépendance agricole, au nord-ouest de la cour, ainsi que la porcherie, qui n'apparaissent pas sur le cadastre de 1842, sont donc postérieurs à cette date. Le vivier a sans doute été déplacé à l'ouest de la cour de la ferme, au moment de la construction de la nouvelle demeure.

Selon Paul Banéat, l'ancienne maison noble des Roches ou du Petit-Monbarrot, est attestée en 1513, date à laquelle elle est acquise par les du Pont, après avoir appartenu aux Jouin, puis aux Petit. Elle change plusieurs fois de propriétaires jusqu'au début du 18e siècle, où elle est acquise par les Lemée, en 1702. L'auteur indique que l'édifice, qui possédait une chapelle, est remplacé par une habitation moderne. Le cadastre de 1812 figure un ensemble de bâtiments et cour, un jardin et une avenue au nord, un grand vivier, au sud. Un canal de dérivation, qui alimente deux vivier de plan rectangulaire, est également visible, s'écoulant depuis le ruisseau de Pont-Lagot, circulant le long du chemin, jusqu'au Grand-Breil. Une avenue qualifiée de pâture relie la propriété au chemin de l'Epine, proche de Mont-barrot. Le cadastre de 1842 donne une représentation plus précise de la forme et de la disposition des bâtiments. Un corps de plan allongé délimite la cour au nord, un corps de plan en L irrégulier est séparé de deux bâtiments disjoints, à l'ouest, par un passage donnant accès à la cour. Le jardin, au nord, est bordé par un talus, à l'est et partiellement au nord. Un grand vivier de plan carré s'étend au sud de l'ensemble, alimenté par un cours d'eau qui traverse le chemin d'accès, alimente l'abreuvoir de forme ovale, situé au sud du fournil, et va se jeter dans le ruisseau de Pont-Lagot. Une chapelle dont le chevet est à pans coupés est également visible, au nord-est du vivier.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Secondaire : 16e siècle

L'édifice actuel est formé d'une demeure, construite en terre au sud d'une ferme, dont les corps de bâtiments implantés en U délimitent une cour ouverte. La ferme est composée d'un corps de bâtiment, au nord, à comble en surcroît, actuellement aménagé en logement, à l'est. Une remise a été aménagée, à l'ouest, accessible par une porte en pignon. Deux corps de bâtiment délimitent la cour au sud et à l'est. A l'est, une grange à comble en surcroît est couverte d'un toit à croupe, elle est construite en terre sur solin de schiste de Pont-Réan avec des encadrements de baies en briques, mais elle conserve des murs en moellons de schiste briovérien au nord et à l'ouest. Un conduit de cheminée est visible sur le pignon nord, à l'est duquel se trouve une fenêtre munie de barreaux en bois de section carrée. Un puits est accolé au nord, accessible depuis la cour de la ferme mais également depuis le jardin initialement séparé par un mur bahut surmonté d'une clôture en bois à claire-voie. Au sud, deux corps de bâtiment en terre, anciennes écuries au centre, sont prolongés par un petit logis, à comble en surcroît, construit en moellons de schiste de Pont-Réan avec des remplois ponctuels de pierre calcaire. Un vivier est aménagé à l'ouest de la cour, au nord duquel se trouve une ancienne porcherie en moellons de schiste et une ancienne dépendance agricole en terre. Deux hangars destinés à l'élevage de volailles sont construits au nord de l'exploitation. Au sud de la ferme, une maison construite en terre sur solin de schiste de Pont-Réan. L'édifice en rez-de-chaussée surélevé à étage carré et étage de comble est couvert d'un toit à pans brisés, ponctué en façade antérieure par un garde-corps formant belvédère. La façade antérieure est à trois travées, la façade postérieure est percée d'une porte (actuellement transformée en fenêtre) au centre surmontée d'une fenêtre à l'étage, et d'un oeil de boeuf éclairant l'ancienne cuisine, au nord. Au rez-de-chaussée, le vestibule distribue deux pièces latérales qui disposent de cheminée en pignon et une petite pièce, au sud de l'escalier tournant à retour avec jour. Une ancienne remise ou orangerie, avec logement à l'étage de comble est aménagée dans le corps de bâtiment sud de la ferme qui délimitent le parc. D'anciennes latrines en briques sont situées au sud-est de la demeure. Un plan d'eau maçonné structure le parc qui s'étend à l'ouest de la demeure construite en fond de parcelle. Un portail en marque l'entrée.

  • Murs
    • terre
    • schiste
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    comble à surcroît, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Typologies
    logis à fonctions combinées ; maison des champs
  • État de conservation
    désaffecté

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO
  • NOTA
  • SCLE1
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT
  • ICHR
  • IESP
  • ICONTX
  • ITOPO
  • PINTE
  • POS 3
  • SEL étudié
  • PART
  • NATURE
  • RESEAU
  • MORPHO
  • IMPBA
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, histoire, archéologie, monuments. Rennes : Librairie Moderne J. Larcher, 1927-1929.

    p. 258

Documents figurés

  • [1842]. Plan cadastral parcellaire de la commune de Rennes. Section F, dite de Pont-Lagot, 2e feuille, dessin, Jouchel du Ranquin, Roger, Viel, Ferré et Simon géomètres, 1842 (A. D. Ille-et-Vilaine).

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
  • [1812]. Plan cadastral parcellaire de la commune de Rennes. Section H, dite des Roches, 2e feuille, dessin, 1812 (A. D. Ille-et-Vilaine).

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2000