L'édifice actuel correspond à celui qui figure sur le cadastre de 1812.
Au sud, un ancien logis à salle indépendante avec une chambre à l'étage comme peut le suggérer la présence d'un escalier soigné, précède le corps construit au nord. La façade nord a elle aussi été modifiée, en particulier au niveau de l'ouverture ménagée dans le pan de mur remonté en moellons de schiste de Pont-Réan. La porte en pignon de l'appentis sud pourrait indiquer la présence d'une étable, en raison de sa proximité avec le plan d'eau, visible sur le cadastre de 1812, dont on peut présumer qu'il a pu servir d'abreuvoir.
Au nord, en s'appuyant sur la forme de la souche de cheminée et sur la forme de la toiture, on peut dater le corps de logis de la fin du 18e siècle. Il abritait une salle, à l'est (comme l'indiquerait la surface plus importante de la pièce) initialement accessible par une porte aujourd'hui transformée en fenêtre, à l'extrémité est de la façade, une chambre, au centre, disposant d'une entrée indépendante, comme le cellier, à l'ouest. La taille de la gerbière est, plus importante, indique, comme à la Maison-Neuve, la présence d'un fenil, alors qu'à l'ouest la gerbière permet de stocker le grain.
La clôture, délimitant la cour à l'ouest, conserve des pièces de bois traversantes qui supportaient une couverture protégeant le sommet du mur en terre.
La typologie du logis nord est à rapprocher de la Maison-Neuve.