• inventaire préliminaire, La Chapelle-Thouarault
Les maisons et fermes sur la commune de La Chapelle-Thouarault
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : La Chapelle-Thouarault

Le recensement du patrimoine architectural de la Chapelle-Thouarault s'est déroulé au mois de mai 2003. Ce recensement prend en compte la totalité du patrimoine bâti, antérieur à 1940. Ce dossier s'intéresse plus particulièrement à l'ensemble des maisons et fermes édifiées avant cette date.

Les maisons et fermes de cette commune présentent la particularité d'être élevées en terre et couvertes d'ardoise, même si certaines constructions étaient, semble-t-il, recouvertes de chaume à l'origine (la Chertrie).

Il existe 83 dossiers concernant les maisons et fermes de la Chapelle Thouarault. Parmi ces 83 dossiers, 50 concernent les fermes et 33 les maisons. Il existe également des dossiers sur des alignements de maisons. Ils sont au nombre de 9 pour cette commune, dont 3 localisés dans le bourg.

Les fermes

Les fermes recensées sont, majoritairement localisées dans des écarts (44 % des cas), c'est-à-dire dans des ensembles de constructions. Cependant, nombreuses également sont celles qui sont situées dans un lieu isolé (30 % des cas). Sur les 50 fermes recensées, 11 sont aujourd'hui situées dans le village. Ainsi, elles étaient à l'origine à proximité du bourg, pourtant, le développement de ce dernier les a intégré au village et elles sont aujourd'hui devenues des maisons à usage d'habitation uniquement. Preuves en sont les bâtiments suivants : la Basse-Huardière, la Braîche, etc. Certaines fermes, qui se situaient à proximité du bourg, ont disparu, c'est le cas de Montual par exemple.

Toutes les fermes de cette commune ont la particularité d'être élevées en terre (y compris les dépendances), quelque soit leur époque de construction.

Sur les 50 fermes recensées, 33 possèdent un logis à fonctions combinées. Cela signifie que le bâtiment principal de la ferme abrite, sous un même toit, le logis des fermiers et des dépendances agricoles, le plus souvent une étable. Il peut également exister plusieurs dépendances en alignement : étable puis écurie puis grange par exemple. Un cellier est très souvent logé dans un appentis postérieur au bâtiment principal. Les porcheries, dépendances agricoles très fréquentes dans cette commune (une ferme sur deux environ en possède encore une), sont, la plupart du temps, installées dans une petite construction élevée à cet effet. Dans la majorité des cas rencontrés, le logis n'est composé que d'une pièce au rez-de-chaussée, surmontée d'un espace de stockage dans un comble à surcroît. En effet, il existe seulement 4 exemples de fermes recensées possédant un logis à deux foyers juxtaposés, autrement dit à deux pièces à feu au rez-de-chaussée. Ces fermes possédant des logis à fonctions combinées sont réparties de façon assez uniforme sur le territoire de la commune.

Deux fermes anciennes possèdent une organisation différente. Ainsi, le Champ Menguy et Les Rochers étaient des fermes dans lesquelles le logis était isolé des dépendances agricoles. De plus, le logis s'élève sur deux niveaux et possède des foyers superposés dans ces deux exemples. Ces fermes datent toutes les deux du 17e siècle.

Il est intéressant de remarquer que 8 des fermes recensées portent la date de leur construction. Le linteau de la cheminée du logis est l'endroit privilégié pour les dates portées dans cette commune. Cependant, à la Roirie, la date est sculptée à l'extérieur, sur la souche de cheminée. Il semble qu'un artisan ait travaillé dans la commune au milieu du 19e siècle car, à la Basse Huardière et dans l'une des fermes de la Ville Archer, il existait une date sur le linteau de la cheminée. Cette date, 1851, était accompagnée de l'inscription "fait par Moi Mathurin Hubert".

Les fermes de la commune datent majoritairement de la seconde moitié du 19e siècle. En effet, 40 des fermes recensées remontent au 19e siècle. Pourtant, il existe des bâtiments antérieurs, tels le Champ Menguy ou la Clémencière, datant du 17e siècle. Il subsiste également quelques fermes du 18e siècle. Ces dernières sont très intéressantes car plusieurs sont datées, c'est le cas de la Charpentais qui porte la date de 1791 ou du hameau Foulmaine où la première ferme porte la date de 1717 sur le linteau de la cheminée et où la seconde portait la date de 1795.

Les maisons

Les 33 maisons recensées sont situées, soit dans le village (dans la moitié des cas environ), soit en écart, soit dans un lieu isolé, ce dernier cas de figure étant plus rare. En effet, lorsque les maisons sont isolées, il s'agit souvent d'alignements de plusieurs maisons ou bien de maisons relatives à une activité particulière : maison de forgeron, de garde-barrière...

Les maisons de la commune sont, à l'instar des fermes, majoritairement élevées en terre et couvertes d'ardoise.

Les maisons recensées ont uniquement un usage d'habitation et de stockage quelquefois. Ainsi, sur les 33 maisons répertoriées à la Chapelle-Thouarault, 6 sont des maisons élémentaires, c'est-à-dire à une pièce au rez-de-chaussée surmontée d'un grenier. Ce type de maison est fréquent à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle dans cette commune.

Les maisons recensées sont relativement simples en terme de plan, proportions, distribution... Il existe pourtant une exception : la maison de notable de l'Oseraie de la fin du 19e siècle qui porte d'ailleurs actuellement le nom de château.

Quelque maisons semblent remonter aux 17e-18e siècles. Pourtant, la majorité des maisons recensées datent, tout comme les fermes, du 19e siècle. 9 maisons datent du début du 20e siècle. Ces dernières sont majoritairement situées dans le bourg.

Toutes ces constructions sont aisément localisables grâce au système d'information géographique Géo Viewer [voir le mode d'emploi d'installation dans le menu du démarrage].

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 79
    • étudiées 0
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003