Le recensement du patrimoine bâti, réalisé durant le mois de novembre 2003, a porté sur les ouvrages construits avant le milieu du 20e siècle. Ce dossier réunit l'ensemble des maisons ou des fermes documentées et illustrées individuellement. Ces ouvrages sont appréhendés comme des unités inséparables de leurs parties constituantes, les parties agricoles, pour l'essentiel. Les puits ou les fours, par exemples, ne sont pas traités à part.
Parmi l'ensemble des 67 immeubles recensés par l'Insee en 1946, 34 maisons ou fermes ont fait l'objet d'un traitement individuel représenté en vert sur le plan annexé ou projetable sur d'autres fonds cartographiques à l'aide du système d'information géographique Géoviewer -voir le mode d'emploi d'installation- notamment le Plan d'Occupation des Sols de septembre 1996 actuellement en révision. Ce sous-ensemble représente près de la moitié des édifices recensés dans la présente enquête. Les demeures restantes dites maisons et fermes non documentées sont traitées collectivement, voir la rubrique Voir Aussi en bas de page.
Le premier groupe a fait l'objet d'une analyse morpho-fonctionnelle d'où il ressort que leur logis souvent reconstruit ou remanié au 19e siècle réunit, dans l'essentiel des cas, logement pour l'homme et espace à usage agricole sous un même toit : le Pâtis Bigot ou la Rue par exemples. Une rare demeure plus ancienne construite partiellement en moellons de schiste à la Busardais offrait des dispositions plus confortables avec notamment la présence d'une chambre à l'étage. A Bel Air à la fin du 19e siècle, l'architecture en terre se décline dans une forme de composition moderne réunissant logement et boutique ; non loin, à proximité de la Métairie, une maison à seul usage de logement emprunte dans le 2e quart du 20e siècle la forme et les matériaux des pavillons périurbains.
